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Coopération: le 1er accord de partenariat économique régional avec l’UE prend forme

3 octobre 2019, 20:18

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Coopération: le 1er accord de partenariat économique régional avec l’UE prend forme

Pravind Jugnauth a procédé, hier, au lancement des négociations qui mèneront à un accord de partenariat à part entière entre l’UE et l’Afrique orientale et australe.

Coup d’envoi du premier round de négociations techniques sur l’approfondissement de l’accord intérimaire du partenariat économique intérimaire entre l’Union européenne (UE) et l’Afrique orientale et australe, à l’hôtel Voilà, à Bagatelle, ce jeudi matin. Y seront présents, des représentants de l’UE et ceux de Madagascar, des Comores, du Zimbabwe, des Seychelles et de Maurice : pays qui sont classifiés comme étant de la région de l’Afrique orientale et australe.

Approfondir durant les deux ans à trois ans à venir l’accord intérimaire de partenariat qui existe déjà entre l’UE et l’Afrique orientale et australe, mais qui objectivement s’ache- mine vers son expiration naturelle. C’est l’engage- ment que les représentants des Seychelles, de Madagascar, du Zimbabwe, des Comores et de Maurice ont pris hier à l’hôtel Maritim, à Balaclava, lors du lancement officiel des négociations, effectué par le Premier ministre, Pravind Jugnauth.

Ces travaux qui auront lieu aujourd’hui et demain constituent une grande première pour la région en termes de coopération commerciale entre l’UE et les pays de l’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP). Ils se situent dans le cadre d’un processus de renouvellement par les deux blocs économiques des accords qui ont jusqu’ici servi de base pour les échanges commerciaux.

Pour rappel, le premier accord, la convention de Lomé, a été signé en 1975. Puis, il a été remplacé en 2000 par celui de Cotonou, qui expire en février prochain. Et c’est le 22 juin 2019 que le Conseil de l’UE adoptera un mandat de négociations concernant son futur accord avec les pays de l’ACP.

L’approche de la nouvelle formule de coopération entre l’UE et les pays de l’ACP repose sur le principe d’un accord de partenariat économique. Ce qui signifie que les deux entités vont, avant tout, se considérer comme des partenaires à chance égale. L’accord est axé sur la promotion d’un mode de développement qui tient compte de tous les défis auxquels l’humanité, dans son ensemble, est confrontée. L’un de ces phénomènes concerne le changement climatique et ses effets.

Défis liés à la compétition

Entre-temps, les pays de la région, à savoir les Seychelles, le Zimbabwe, Madagascar et Maurice, ne sont pas restés les bras croisés. Dans le même état d’esprit, ils se sont retrouvés avec l’UE dans le cadre d’un accord de partenariat économique. Or, celui-ci avait le statut d’intérimaire, qui a officiellement expiré ce mardi 1er octobre 2019. Il sera ainsi remplacé par un accord de partenariat économique à part entière.

Maurice a servi de lieu de rendez-vous pour le lancement des travaux d’approfondissement de l’accord de partenariat économique intérimaire. Mercredi, lors du lancement à l’hôtel Maritim, Pravind Jugnauth a soutenu que le recours à de nouvelles formes de partenariat est une nécessité dans un contexte où le monde fait face à des défis liés à la compétition. «Nous avons besoin d’accords qui peuvent substantiellement contribuer à transformer notre modèle économique actuel afin qu’il puisse s’intégrer plus facilement au système économique mondial.»

Et d’ajouter que cette initiative est tout à fait réalisable. «Et ce, dans le cadre d’un accord susceptible de refaçonner la nature de nos relations commerciales avec l’UE pour les décennies à venir.»

Les négociations vont démarrer officiellement aux Seychelles en janvier 2020.

Nations Unies: orientations de samoa, 24 mesures en cinq ans

<p style="text-align: justify;">S&rsquo;assurer que les cinq prochaines années soient plus fructueuses que les cinq précédentes. C&rsquo;est l&rsquo;objectif du bureau de l&rsquo;Organisation des Nations unies (ONU) pour les petits États insulaires, à partir de cette semaine. Cette instance s&rsquo;attelle, depuis lundi, à mettre en œuvre les engagements pris lors des cinq sommets de haut niveau aux Nations unies, la semaine dernière.</p>

<p style="text-align: justify;">Vendredi, les pays participant au Sommet appelé <em>&laquo;Examen de haut niveau à mi-parcours de la &lsquo;Voie SAMOA&rsquo;&raquo;, </em>à New York, ont adopté à l&rsquo;unanimité une déclaration politique appelant à trouver les moyens d&rsquo;aider les Petits États insulaires en développement (PEID). Une déclaration politique déclinée en préambule ; progrès, lacunes et défis et 24 mesures à prendre en vue d&rsquo;aider les PEID à non seulement gérer les risques de catastrophe mais, aussi, à investir dans des infrastructures qui sont résilientes aux changements climatiques.</p>

<p style="text-align: justify;">Sauf qu&rsquo;il y a cinq ans, après la conférence internationale sur les PEID, les mêmes engagements avaient été pris par les États membres de l&rsquo;ONU. Or, selon le constat à mi-parcours, les engagements en question n&rsquo;ont, jusqu&rsquo;ici, pas été respectés pour aider les 38 pays désignés par l&rsquo;ONU comme PEID. C&rsquo;est le même constat établi par les 15 journalistes de ces pays. La plupart concèdent n&rsquo;avoir entendu parler de la<em> &laquo;Voie Samoa&raquo; </em>qu&rsquo;en préparant le voyage pour New York.</p>

<p style="text-align: justify;">C&rsquo;est la raison pour laquelle le bureau du Secrétariat, menée par la haute représentante Fekitamoeloa Katoa Utoikamanu, redouble d&rsquo;efforts pour s&rsquo;assurer que les objectifs soient atteints d&rsquo;ici 2025. <em>&laquo;Le but est d&rsquo;apprendre des erreurs du passé et de consacrer notre énergie au travail&raquo;,</em> a-t-elle répondu à une question de l&rsquo;express.</p>

<p style="text-align: justify;">Le bureau de Fekitamoeloa Katoa Utoikamanu sera chargé d&rsquo;examiner les progrès enregistrés, d&rsquo;assurer le suivi, tout en établissant les rapports sur la mise en œuvre du Programme d&rsquo;action pour le développement durable des petits États insulaires en développement. L&rsquo;ONU a en effet décelé la collecte d&rsquo;information pour mesurer le progrès comme étant un chaînon manquant. Mais les chefs d&rsquo;États de ces pays, dont Maurice, se sont engagés à fournir les informations nécessaires pour faciliter cette tâche.</p>