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Abus sexuel sur mineure: à peine sorti qu’il retourne en prison
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Abus sexuel sur mineure: à peine sorti qu’il retourne en prison
Il n’en est pas à ses premières frasques. Après avoir purgé un an d’emprisonnement, pour abus sexuel sur mineure et pour avoir filmé les scènes obscènes dans lesquelles se trouvait la fille, le condamné a de nouveau été épinglé par la justice mercredi 20 novembre. Louis Kenny Hans Valeram devra retourner en prison pour purger une nouvelle peine de prison pendant un an. De nouveau pour avoir filmé des scènes obscènes et pour abus sexuel sur mineur.
Les faits remontent à septembre 2012. Le maçon, alors âgé de 23 ans, entretenait une relation avec une fille de 13 ans. «J’ai l’habitude d’aller chez elle à Petite-Rivière en compagnie de mes deux camarades. Et elle avait pour sa part accueilli son amie, âgée de 14 ans», avait-il déclaré à la police. Ce jour-là, il avait eu des rapports sexuels avec l’amie en question dans une case qui se trouvait à l’arrière de la maison de sa «copine». Le jeune homme avait, à l’aide de son téléphone portable, filmé et photographié la fille qui assouvissait les pulsions sexuelles des deux camarades.
Le pédocriminel devait récidiver le 22 octobre 2012. Et ce n’est que lorsqu’il a prêté la carte mémoire de son téléphone à une voisine, qui voulait écouter des chansons, que le délit a été découvert. Alors qu’il a également été reconnu coupable d’avoir montré des images indécentes de la petite, Louis Kenny Hans Valeram avait plaidé non-coupable. «Ce n’est pas vrai de dire que je suis l’auteur de la personne qui a propagé ladite vidéo. C’est la voisine qui a fouillé dans mes fichiers pour, ensuite, les montrer à tout le monde dans le quartier», poursuit-il.
De ce fait, la magistrate Razia Jannoo-Jaunbocus lui a imposé un an de prison pour les accusations d’abus sexuel sur mineure, «taking indecent photograph of a child» et «showing such indecent act» en vertu de la Child Protection Act.
Pour rappel, Louis Kenny Hans Valeram avait été condamné en 2018 ainsi que ses deux acolytes pour les mêmes accusations. Sauf qu’il s’agissait des actes commis avec sa «copine», qu’il avait, en tant que mineure, abusée et photographiée lors de relations, en 2010 et 2012.
Le condamné avait retenu les services de Me Jenny Mootealloo.
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