Elle était de retour au Casernes Centrales cette semaine pour donner des compléments d’informations à la police quant à l’affaire de «détournement» de Rs 3 milliards. Cette fois ci, Jenssy Sabapathee a expliqué comment, selon elle, une signature a été faussée pour permettre la vente d’un bien à Rs 8 millions.

Dans la plainte, Jenssy Sabapathee a expliqué que le couple Rungassamy avait deux terrains à Wolmar. Un des terrains était au nom d’une société, Wolmar sur Mer, dont le couple Rungassamy possédait 90 % des actions. Les 10 % restants étaient au nom des proches de Ramen Sawmynaden. Le deuxième terrain était au nom d’une autre société, Wolmar Plage. Dans cette compagnie, 90 % des parts étaient au nom de la fille des Rungassamy, Delphine Ngoy, et les 10 % étaient au nom de Ramen Sawmynaden et ses proches. Ce dernier, avec ses partenaires, avaient un projet immobilier sur les terrains.

Jenssy Sabapathee a poursuivi sa déposition en avançant qu’en 2013, les proches de Ramen Sawmynaden et lui-même ont vendu leurs parts aux Rungassamy pour la somme totale de Rs 8 millions. Mais par la suite,  Ramalingom Rungassamy devait affirmer qu’il n’a jamais touché cet argent. C’est en 2015 que Jenssy Sabapathee rencontre le couple Rungassamy et décide de les aider dans leurs démarches.

Toujours dans la plainte, Jenssy Sabapathee avance qu’elle a sollicité les services d’un graphologue car elle a remarqué que les signatures de Ramalingom Rungassamy et son épouse n’étaient pas les mêmes sur plusieurs documents. «La graphologue Aline Ramassamy avait donné son rapport et on a pu constater que les signatures de M. et Mme. Rungassamy ont été falsifiées» a-t-elle dit à la police.

Par ailleurs, Jenssy Sabapathee a aussi déposé une Precautionary Measure au poste de police de Rose-Hill après avoir reçu un courrier anonyme concernant la mort de Rajen Sapabathee, un ex-attorney general et son conseiller et Ramen Sawmynaden.

Sollicité, Ramen Sawmynaden n’a pas fait de déclarations.