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Un voleur présumé réclame Rs 90 millions à la police pour torture

12 février 2020, 18:00

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Un voleur présumé réclame Rs 90 millions à la police pour torture

Rs 90 millions. C’est la somme que réclame ce présumé voleur, alléguant avoir été torturé par la police à la suite d'un vol à l’arraché commis au détriment d’une sexagénaire, à Arsenal. C’est par le biais de Mes Sanjeev Teeluckdharry et Priyanka Gungah que Krishna Seetul a fait servir une mise-en-demeure en ce mercredi 12 février au commissaire de police, l’Etat, l’inspecteur Kailash Derochonee ainsi que les constables Baboo Pargass et Shibchurn de la Criminal Investigation Division (CID) de Terre-Rouge. Il se trouve à l’hôpital et estime avoir subi un traitement dégradant et inhumain.

Krishna Seetul a tenu à donner sa version des faits dans ledit document et revient sur l’incident qui s’est produit le 1er février 2020. «Je me trouvais en compagnie de mon ami à Arsenal ce jour-là lorsqu’on a remarqué la présence d’une dame à l’arrêt d’autobus à 200 mètres. Mon ami s’est approché de la dame pour lui arracher son sac et a ensuite pris la fuite», raconte l’homme de 26 ans.

Toujours selon ses dires, il a décidé de suivre son ami qui s’est dirigé vers une forêt. «C’est à ce moment que six policiers de la CID sont arrivés. À peine sont-ils sortis de leur véhicule qu’ils ont commencé à me tabasser à l’aide d’un morceau de bois», affirme le jeune homme.

Ce dernier allègue également avoir été conduit dans une autre forêt. «Ils m’ont de nouveau brutalisé avant de me passer les menottes et ils m’ont emmené à la CID de Terre-Rouge pour m’agresser encore», allègue-t-il. Les officiers, auraient, dit-il, frotté «disel pima» sur ses ecchymoses, entre autres sévices. «Lorsque j’ai demandé de l’eau, ils m’ont insulté avant de me forcer à en boire trois bouteilles.» 

Avant d’être transporté à l’hôpital, Krishna Seetul dit avoir été contraint de signer des documents. «Ils m’ont terrorisé et m’ont dit de ne rien révéler sur cette torture subie mais de dire que j’ai été lynché par des membres du public», poursuit le plaignant. Pour lui, le CP Mario Nobin a failli dans sa tâche, n’ayant pas réclamé une enquête approfondie sur les atrocités qu’il dit avoir endurées malgré le fait que ses parents ont saisi l’Independent Police Complaints Commission et d’autres instances pour non-assistance à personne en danger.

Du coup, il réclame un montant de Rs 90 millions.