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Coups et blessures mortels à Sainte-Croix: Jean Marcelin écope de neuf ans de prison
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Coups et blessures mortels à Sainte-Croix: Jean Marcelin écope de neuf ans de prison
Neuf ans. C’est la peine d’emprisonnement imposée à cet homme, âgé de 37 ans au moment où il avait infligé des coups et blessures ayant entrainé mort d’homme. Louis Jean Marc Marcelin n’a pas pu éviter une peine minime en cour intermédiaire, ce lundi 9 mars. Cela, après avoir été reconnu coupable d’avoir agressé mortellement Vikash Dowansing, le 27 janvier 2016, chez lui, à l’allée Père Laval, Sainte-Croix.
Retour sur ce terrible fait divers. Il était 3 heures du matin. Ashiana Mahadoo, ex-épouse de l’accusé, et son compagnon Vikash Dowansing, alias Rambo, 33 ans, dormaient dans leur modeste demeure, lorsque Jean Marc Marcelin, un récidiviste, y a fait irruption, en passant par une fenêtre restée ouverte à cause de la chaleur.
«Je me suis réveillée en sursaut lorsque j’ai entendu Rambo lui ordonner de partir. Je suis sortie du lit pour essayer d’aller chercher du secours chez les proches de Rambo qui habitent en face», avait raconté la femme.
L’aide-camionneur s’est alors jeté sur elle et l’a fait tomber avant de l’agresser au visage avec un tesson de bouteille. «Rambo s’est tout de suite interposé pour l’empêcher de continuer à m’agresser. Ils ont échangé plusieurs coups avant de tomber à terre tous les deux. Rambo baignait dans une mare de sang lorsque ses proches sont arrivés pour le secourir. Le suspect a, pour sa part, été roué de coups par ceux présents avant d’être livré à la police», poursuit-elle.
Viol et séquestration
Selon elle, l'incident était survenu après qu’elle a porté plainte contre l’accusé pour viol et séquestration.
Vikash Dowansing a été transporté d’urgence à l’hôpital, où le médecin devait constater son décès dû à un violent coup de couteau à l’estomac. Selon le rapport de l’autopsie, il avait aussi plusieurs autres blessures causées par l’arme blanche.
En cour, le magistrat Sacheen Boodhoo estime qu’une peine d’emprisonnement de neuf ans devra être infligée à l’accusé. «La cour ne peut pas éviter la gravité du délit et les blessures décelées sur la victime qui démontrent que l’attaque est d’une nature sauvage.» Le magistrat qui note que Jean Marc Marcelin s’était rendu, armé, chez la victime.
Condamné, Jean Marc Marcelin a fait une demande pour ne pas être emprisonné dans la même prison où le frère de la victime purge une peine. Ce à quoi le magistrat répond que la cour n’a pas la juridiction pour prendre cette décision.
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