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Abus sexuel sur mineure: la cour le somme de nettoyer la cathédrale St James

9 mars 2020, 22:15

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Abus sexuel sur mineure: la cour le somme de nettoyer la cathédrale St James

Il devra effectuer des travaux de nettoyage à la cathédrale St-James, située à la rue La Poudrière, Port-Louis, pendant 120 heures. Sentence donnée dans un cas d’abus sexuel sur mineur, commis sur sa «petite amie» d’alors à deux reprises.

Ce lundi 9 mars, en cour intermédiaire, la magistrate Darshana Gayan a commué une peine d’emprisonnement de deux ans en des travaux d’intérêt général pour Hisham Toona. Le rapport du Probation Office ayant démontré que le coupable est apte à faire des travaux.

Les faits remontent à décembre 2016. Via Facebook, Hisham Muhammad Toona, âgé de 25 ans, fait la connaissance de la victime de 13 ans. Les deux se lient d’amitié. L’aide-camionneur, qui a l’habitude de se rendre dans la localité de la victime pour raison professionnelle, lui propose même le mariage, tout en sachant qu’elle est mineure.

Les deux se donnent rendez-vous pendant cette même période. La famille apprend leur relation lorsque l’habitante se sauve en douce de sa maison pour rencontrer son petit ami devant sa porte. Son frère les surprend. Informés, les parents confisquent son portable et interdisent à la jeune fille de voir l’homme.

Fenêtre ouverte

Mais les deux continuent à garder contact. Ils planifient de se voir bien après minuit. La fille laisse la fenêtre de sa chambre à coucher ouverte pour permettre à Hisham Muhammad Toona d’y pénétrer. Ils échangent quelques caresses. Et se font surprendre.

Arrêté et traduit en cour, l’accusé avait soutenu avoir commis une erreur de jeunesse mais concède que c’était sa petite amie. Ayant pris ces facteurs en considération, la magistrate estime que c’est un délit de nature sérieuse et fustige l’accusé pour avoir commis cet acte. «Vous étiez au courant de l’âge de la fille et vous aviez le devoir d’avoir un contrôle sur ce qui se passe. Non, ce n’était pas une erreur de jeunesse

Toutefois, vu que la victime avait confié que c’était des actes consentis, la magistrate estime que l’accusé peut éviter la prison.