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Covid-19: les avocats devront prendre des dispositions spéciales
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Covid-19: les avocats devront prendre des dispositions spéciales
L’objectif : limiter le contact avec les clients. C’est dans cette perspective que la Mauritius Bar Association a émis un communiqué ce mardi 12 mai pour guider les avocats sur la manière d’opérer avec le déconfinement à venir.
Ils devront notamment privilégier les échanges par visioconférences plutôt que des rencontres physiques. Et si une réunion s’avère nécessaire, il faudra que le client envoie au préalable ses documents scannés, qu’il utilise ses propres stylos et qu’il paie les honoraires à travers un transfert bancaire.
«Nous allons adhérer aux propositions faites par le Conseil de l’ordre des avocats et privilégier des réunions par voie téléphonique ou par mèl», confie Me Yousuf Mohamed, Senior Counsel. Il explique que le cabinet d’études Mohamed devra revoir son nombre de «pupils» et «mini pupils». «Nous sommes à huit avocats y compris moi-même et vu que chacun occupe un bureau, il n’y a aucun souci pour faire respecter la distanciation sociale. Par contre, comme nous avons des mini pupils, on ne va pas pouvoir les accommoder dans le bureau.»
Les bureaux des avocats devront donc se mettre aux normes en termes de distanciation sociale, de port de masques ou encore d’aménagement de plexiglass devant les caisses.
Les rendez-vous devront être bien planifiés pour qu’il n’y ait pas trop de monde dans la salle d’attente, indique le communiqué de la Mauritius Bar Association. Celle-ci recommande, du reste, la prise de température avant qu’une personne ne puisse accéder au bureau et l’utilisation de hand sanitizers que l’avocat devra mettre à la disposition de ses clients.
«Comme nous sommes à une dizaine d’hommes de loi, ce sera trois avocats à tour de rôle qui marqueront leur présence au bureau. On va travailler sur les procédures à adopter dans les jours à venir mais, pour le moment, nous avons envisagé d’installer une barrière vitrée pour protéger la réceptionniste de tout contact avec les clients, entre autres», explique l’avocat d’une étude très réputée. Un plan est du reste en cours d’élaboration, en privilégiant la tenue des réunions avec les clients par téléphone.
«Pour la première semaine de juin, l’étude dans laquelle je travaille, va revoir le nombre de clients et trier des dossiers prioritaires», réagit Me Easen Soobramanien. D’ajouter «du coup, on va discuter des dossiers avec nos clients au téléphone et on va éviter toute présence physique dans un premier temps».
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