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Refus de la misère: kan bizin manz ar li
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Refus de la misère: kan bizin manz ar li
Où se tourner quand on manque de l’essentiel, c’est-à-dire à manger ? Le samedi 17 octobre coïncide avec la Journée internationale de l’élimination de la pauvreté ainsi que la Journée mondiale du refus de la misère. Tour d’horizon des bonnes volontés qui soulagent les ventres aux quatre coins de l’île. La devise : aider les plus vulnérables à produire à manger, pour aller au-delà des seuls dons. Sauf que le nombre de bénéficiaires donne, comme dirait l’Anglais, «food for thought».
Sur le terrain. Non aux assistés,oui à la production alimentaire
Encourager les familles en situation précaire à produire elles-mêmes de quoi manger. C’est ce que pratique depuis cinq ans Terre de Paix, en collaboration avec le Mouvement d’Aide à l’Autosuffisance alimentaire. Rajendra Coomar Reedha, président du Comité 17 octobre – regroupement d’ONG engagées dans la lutte contre la misère et président de Terre de Paix –, explique que la philosophie est celle de «l’empowerment sur le long terme, pour un développement durable. Tout se fait dans le respect des droits à l’égalité des chances». Ce sont «plus de 100 familles» à Albion, Flacq, Grand-Baie et La Valette qui participent au programme. Elles obtiennent «cinq poules pondeuses au minimum», par famille. Et sont initiées à la culture de légumes. Quel est le taux de réussite du projet ? Rajendra Coomar Redha parle de «presque 100 %. Les gens restent». Caritas île Maurice partage cet état d’esprit. Patricia Adèle Félicité, secrétaire générale de l’institution, souligne que le programme De la nourriture pour Tous repose sur la mise en place de quatre jardins communautaires, de potagers. Assorti du secours d’urgence (le colis alimentaire) et de l’écoute des familles pour évaluer les besoins. «Nous ne faisons pas de l’assistanat. Nous mettons moins d’accent sur le colis alimentaire, nous voulons vraiment les aider à s’en sortir.» À travers ses 46 antennes à Maurice, Caritas aide «10 000 familles», soutient Patricia Adèle Félicité. Caritas a présenté un projet au mois d’avril et attend de bénéficier de financements du Covid-19 Fund. Un projet qui consiste à «apprendre comment planter les jardins communautaires, l’accompagnement scolaire avec petit-déjeuner et déjeuner aux écoliers». Mais aussi de quoi «compléter les achats en nourriture» d’une famille. Patricia Adèle Félicité affirme qu’une famille a besoin en moyenne de «Rs 4 000 par mois», dépendant du nombre de membres et de ses revenus. Les boutiques solidaires complètent le tableau. Une action financée grâce aux dons en argent plutôt que les collectes de denrées.
Apaiser la faim dans le monde a valeur de prix nobel
<p>Le vendredi 9 octobre, le Prix Nobel de la paix a été décerné au Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies. Récompensant notamment son <em>«rôle moteur dans les efforts visant à empêcher l’utilisation de la faim comme arme de guerre</em>». Le PAM fondé en1961 est financé intégralement par des contributions volontaires. Cette instance des Nations unies dit avoir distribué 15milliards de rations et assisté 97millions de personnes dans 88 pays l’an dernier. Selon ses estimations, 690millions de personnes – une sur 11 – souffraient de sous-alimentation chronique en2019. Et sans doute davantage cette année à cause de la pandémie.</p>
<p><strong>Âmes charitables. L’ampleur des distributions de vivres </strong></p>
<p>Quelle est l’ampleur des distributions de vivres ? Chez l’association M-Kids, l’imam Arshad Joomun – qui fait aussi partie du Conseil des religions – donne un aperçu chiffré. Pendant le confinement, il affirme que l’association a distribué des denrées à «<em>8 000 familles, surtout celles qui sont dans le registre social. Tout était fermé. Nous avons eu le Work Access Permit pour ravitailler notre réseau de 21 points de distributions à travers l’île</em>». Les régions où il y a eu le plus de demandes en nourriture de base : Le Morne, Bois-des-Amourettes, Anse-Jonchée, Grand- Port, mais aussi dans la périphérie de Port-Louis. Actuellement, <em>«nous soutenons 116 familles avec Rs 700-Rs 800 de vivres par mois»,</em> indique l’imam Arshad Joomun. Il s’agit notamment de self-employed. En parallèle, M-Kids propose un repas chaud tous les après-midi à 72 enfants de Camp-Chapelon. «<em>Il y a aussi environ 650 enfants dans d’autres régions, y compris à Rodrigues, qui reçoivent un take-away tous les samedis.»</em> Et la générosité des donateurs a elle aussi été affectée par le Covid-19, «<em>mais la solidarité n’est pas morte».</em> De son côté, le Ramalingar Illamdonne des denrées de base, d’une valeur de Rs 1000, tous les mois à une cinquantaine de familles de Port-Louis<em>. «Durant le confinement, les demandes ont explosé. En sus de Sainte-Croix, nous avons distribué des vivres porte-à-porte dans la région de Plaine-Verte, Vallée-des-Prêtres, Terre-Rouge et Baie-du-Tombeau, entre autres. Nous avons aidé une centaine de familles»</em>, soutient Marday Sockalingum, vice-président du Ramalingar Illam, une ONG qui existe depuis 1992. Après le confinement, les demandes ont continué à affluer.<em> «Mais certains donateurs font eux-mêmes face à des difficultés financières. Il y en a qui ont perdu leurs emplois. Donc, pour l’instant, nous n’aidons que nos bénéficiaires habituels. Nous ne pouvons pas faire plus»</em>, avance Marday Sockalingum. Chez l’ONG Lumière d’Espérance aussi, même constat de hausse de demandes.Maya Boucher, présidente de cette ONG qui existe depuis 2013, offre un repas chaud le vendredi au Stade Philippe Rivalland à Beau-Bassin et à Mont-Roches. Actuellement, l’ONG donne 215 repas tous les vendredis.<em> «Depuis le confinement, le nombre a augmenté pratiquement de moitié</em>», explique Maya Boucher. Elle confie qu’il lui est arrivé d’avoir plus de bouches à nourrir que de repas disponibles. «<em>Quelques sponsors réguliers nous suivent. Il y a plus d’une vingtaine de volontaires qui cuisinent les repas et aident à la distribution.</em>» Les bénéficiaires ne viennent pas que de Beau-Bassin, mais aussi de Port-Louis, de Plaisance et Camp-Levieux.</p>
<p><strong>Le gâteau de l’état autour de 10 000 bénéficiaires de l’aide sociale</strong></p>
<p>Quelle est la part de l’État face à la précarité alimentaire ? Question posée au ministère de la Sécurité sociale, qui accorde une aide sociale à quelque 8 000 familles à Maurice et 2 000 familles à Rodrigues.</p>
<p>Durant le confinement, ce ministère s’est mobilisé pour que la pension de 58 000 bénéficiaires soit payée à domicile. De ce nombre, environ 22 390 pensionnaires (bénéficiaires de la pension de vieillesse et d’invalidité) ont obtenu des denrées alimentaires de même que 7 900 familles qui figurent dans le registre social.</p>
<p>Justement, beaucoup se demandent encore comment entrer dans le registre social. Au ministère de la Sécurité sociale, une source explique que toute personne dans le besoin peut s’enregistrer en se présentant avec tous les documents requis (pièce d’identité, acte de naissance des membres de la famille, fiche de paie, carnet de location, etc.).</p>
<p>L’enregistrement est fait dans les bureaux de la sécurité sociale à travers le pays. Par la suite, des fonctionnaires du ministère rendent visite à la personne concernée. C’est pour déterminer l’éligibilité de la personne/de la famille à l’aide du S<em>ocial Register of Mauritius.</em></p>
<p>Le ministère de la Sécurité sociale accorde également une aide de Rs 294 par personne par mois pour le riz et la farine. Cela cible «<em>les personnes qui n’ont pas d’autres revenus que la pension de base</em>», précise une source. Encore une fois, il faut s’enregistrer au bureau de la Sécurité sociale le plus proche de son domicile.</p>
<p>Éradiquer la pauvreté reste le cheval de bataille de l’État, assure-t-on au ministère. En rappelant l’existence du Plan Marshall, dont l’objectif est de <em>«combattre la pauvreté absolue et de favoriser l’intégration sociale des familles vulnérables».</em></p>
<p><strong>Recensement des sans-abri: Un plan d’action réclamé</strong></p>
<p>SI les ONG accueillent favorablement le recensement des sans-domiciles fixes (SDF) annoncé par les autorités, la mise en place d’une stratégie est urgente. En effet, ce problème connaît non seulement un rajeunissement ainsi qu’une féminisation. Pourquoi ? Quelles stratégies doivent être instituées ? «<em>Il est important de faire un recensement des sans-abri. La loi mauricienne ne dispose d’aucune définition de Homeless. Un SDF n’est pas juste une personne qui dort dans la rue. C’est aussi les squatteurs, entre autres. Ceci est mis en exergue dans le rapport de l’Ombudsperson for Children. Les autorités devraient s’appuyer dessus pour aller plus loin</em>», déclare Mélanie Valère Ciceron, présidente de l’association Passerelle.</p>
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<figure class="image" style="display:inline-block"><img alt="" height="399" src="/sites/lexpress/files/images/sdf_femmes.jpg" width="708" />
<figcaption>Selon les travailleurs sociaux, davantage de jeunes et de femmes sont aujourd’hui sans-abri.</figcaption>
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<p>Pour Darmen Ellayah, président de l’Association pour Personnes en Larmes (Appel), le recensement déterminera le nombre exact ainsi que leur profil démographique, le nombre d’années sans domicile et leur état de santé. «<em>Pendant le Covid-19, les autorités ont réalisé l’importance de la situation des SDF. Ce n’est pas juste important mais urgent de le faire</em>», déclare-t-il. En avril 2020, un sans-abri est décédé du Covid-19. Ceci a d’ailleurs incité les autorités à entamer le recensement. Une décision annoncée par le Deputy Commisioner of Police Krishna Jhugroo. Notant une concentration de SDF à Port-Louis, il a récemment affirmé que des officiers procèdent au relevé actuellement.</p>
<p>Mais la situation s’aggrave, constatent les travailleurs sociaux. De janvier à octobre 2020, l’abri de nuit de Caritas à Port-Louis a recueilli 56 hommes de 19 à 70 ans, indique Solange Potou, responsable du programme de réinsertion chez Caritas. «<em>De janvier à décembre 2019, ce taux était de 57. Et souvent, nous recevons une vingtaine de demandes mais faute de places, ces gens partent et ne reviennent pas»</em>, confie-t-elle.</p>
<p>Alors qu’Appel accueille 16 hommes sans-abri dans la capitale justement, un nouveau projet est mis en place pour augmenter la capacité à une cinquantaine. Et sur les cinq dernières années, précise le responsable du centre, ce fléau touche davantage les jeunes en proie à l’alcoolisme et la drogue. «<em>Nous notons un rajeunissement des sans-abri. Un recensement viendra étayer cela. Avant, quand on parlait de SDF, on les appelait ‘tontons’ comme ils étaient vieux. Désormais, on voit plein de jeunes de la vingtaine à la rue»,</em> explique Solange Potou. Parallèlement, la féminisation de ce problème social est récurrente, observe-t-elle. D’où le besoin d’un centre dédié, soutient Darmen Ellayah.</p>
<p><em>«Il y a de plus en plus de femmes sans-abri. Nous essayons de faire un relevé avec les victimes de violence domestique entre autres pour identifier les raisons qui font qu’elles se retrouvent sans toit»,</em> ajoute la présidente de Passerelle. L’ONG qui accueille des femmes sans-abri actuellement, complétera des rénovations d’un autre espace dédié d’ici quelques jours pour une prise en charge spécifique. Depuis 2016, elle constate une explosion du phénomène chez les Mauriciennes. Ainsi, sept personnes faisaient des demandes d’admission par jour, individuellement ou accompagnées d’enfants.</p>
<p>Pourquoi ces personnes se retrouvent-elles sans abri ? En sus des situations d’addiction, Solange Potou mentionne des couples brisés ou des familles ne pouvant plus assumer les charges parentales. «<em>Certains sont sans-abri depuis l’enfance Donc ils ont vécu ainsi avec leurs parents depuis des décennies. S’ils ont un soutien familial, ils peuvent s’en sortir. Au cas contraire, ce sera bien plus difficile»</em>, indique-t-elle. Au-delà du recensement, des stratégies nationales doivent être instituées, estiment nos interlocuteurs. Car les ONG ne pourront les recueillir indéfiniment. <em>«Il faut remettre l’individu debout. Sauver un SDF équivaut à sauver toute une génération. On doit travailler avec eux pour qu’ils réintègrent la société et trouvent un emploi. Mais arrivés là, d’autres problèmes surviennent dont le logement. Trouver Rs 100 000 pour un dépôt en vue d’une maison de la National Housing Development Co Ltd est impossible. Que l’État développe un programme de location»</em>, suggère Solange Potou.</p>
<p>De son côté, Darmen Ellayah souligne l’importance de la réhabilitation et de l’empowerment. <em>«L’apprentissage d’un métier est vital. Une solution de logement est prioritaire. Il faut un scheme adapté à leur condition. Il faut recréer leur lien familial avec la réhabilitation. Le recensement devrait venir avec un white paper</em>», souligne-t-il. Quant aux femmes SDF, le fonctionnement du centre d’accueil spécifique doit être adapté. «<em>Cela ne doit pas fonctionner uniquement de nuit, soit de 18 heures à 6 heures le lendemain matin comme pour les hommes. Cela doit être opérationnel sur une base 24/7, surtout si les femmes sans-abri sont avec leurs enfants</em>», conclut Mélanie Valère Ciceron.</p>
<p><strong>Histoires vécues. S’en sortir quand on n’a «rien»</strong></p>
<p>Ces femmes en ont assez de voir de la pitié dans le regard des autres. Malgré leur situation précaire, elles font tout pour relever la tête. Son franc-parler l’a fait connaître. Marie Rose Randamy, aussi appelée Melody, continue à se battre. À Riambel, tout le monde la connaît. Beaucoup reconnaissent son courage. Planteuse de légumes, femme-pêcheur, éleveuse, elle en a fait des métiers pour subvenir à ses besoins. Elle commence à travailler la terre à l’âge de dix ans. <em>«Mon papa me faisait descendre la cascade, à Senneville avec des cordes, pour planter près de la rivière. À l’époque, à cause du choléra, la misère battait son plein. Nous mangions du manioc avant d’aller à l’école.</em>» Son jardin à Riambel est très apprécié. Les gens de passage et les habitués s’y arrêtent pour acheter quelques fines herbes, des patates, des violettes et des brèdes mouroum’. Cela fait «<em>huit-neuf ans</em>» qu’elle cultive ce lopin de terre. Ce qui permet de, «<em>ne pas croiser la route de la violence ou de la drogue». </em>Des solutions, Marie Rose n’en manque pas. Exemple: pêcher une vielle, y ajouter des brèdes et le repas est servi. «<em>Comme on n’a pas suffisamment d’argent pour s’offrir de la viande, le poisson fait l’affaire</em>.» Elle fait profiter ses cinq garçons de son jardin. «<em>J’ai adopté ces enfants. Je leur montre comment être indépendants. Ils savent déjà s’occuper de canetons, de poussins et de petits cabris.»</em>C’est aussi la vision de Gracie. Depuis que son époux a abandonné cette mère de trois enfants, elle travaille comme femme de ménage. «<em>J’essaie de faire plusieurs maisons par jour. J’ai commencé avec rien du tout. J’ai quitté la maison familiale avec uniquement mes affaires et mes enfants.»</em> Elle a trouvé un soutien auprès de l’ONG Lovebridge. Précieuse aide surtout durant le confinement. «<em>J’attendais avec impatience de reprendre le travail car l’argent faisait défaut.» </em>Par contre, pour Ronie Bégué, c’est une autre paire de manches. Cela fait quatre mois qu’elle vit sous une tente, tendue audessus de feuilles de tôle, à Pointe-aux-Sables. Elle aurait aimé cultiver un bout de terre en attendant d’avoir une maison. «<em>Mais on vient régulièrement nous dire qu’il faut libérer le terrain. Alors on préfère attendre…» </em>En attendant, il lui faut nourrir ses deux enfants. » Ronie l’affirme: «J<em>e suis prête à tout. Je nettoie les maisons, les cours.</em>» Elle raconte que samedi dernier, des fonctionnaires de la <em>National Housing Development Corporation </em>sont venus parler aux squatteurs. «<em>Ils nous ont dit que onze familles vont bientôt recevoir une maison, mais la grande question que l’on se pose : c’est pour quand ?»</em></p>
<p><strong>Foodwise Mauritius. Plus de 6 000 repas fournis par jour </strong></p>
<p>«<em>Depuis le confinement, la demande en aide alimentaire s’est multipliée par huit. Nous fournissons actuellement en moyenne 6 000 repas par jour</em>.» Constat de Rebecca Espitalier-Noël, cofondatrice et managing director de l’entreprise sociale FoodWise Mauritius. Pourquoi cette hausse ? <em>«C’est à cause des baisses de revenus et de l’inflation, entre autres», </em>explique-t-elle.</p>
<p>Si la demande a pris l’ascenseur, les donateurs sont aussi plus nombreux. «<em>Durant ces temps difficiles, les employés des entreprises agro-alimentaires se sont eux-mêmes retrouvés en difficulté. Cela les a conscientisés. De retour au bureau, ils ont pris l’initiative de redistribuer leurs surplus à travers FoodWise pour aider ceux qui n’ont pas à manger au quotidien.»</em></p>
<p>Rebecca Espitalier-Noël affirme que plus de 125 entreprises «<em>se sont jointes à la cause» </em>depuis le 20 mars. «<em>Ce qui a compensé le fait que les hôtels soient fermés. En 2019, les dons des hôtels représentaient 8 % des surplus alimentaires redistribués par FoodWise.»</em> La responsable ajoute qu’après le confinement, des groupes d’amis surtout des jeunes se sont tournés vers FoodWise pour redistribuer des aliments qu’ils avaient collectés. Des projets avec des supermarchés se sont concrétisés. «<em>Chaque week-end de fin de mois, des caddies sont disposés devant les supermarchés du groupe Winner’s et gérés par des ONG partenaires de FoodWise. Les clients font des dons et les ONG redistribuent ensuite les denrées à leurs bénéficiaires.»</em></p>
<p>Pour faire partie des ONG membres de FoodWise Mauritius, plusieurs critères sont requis et des formations sont offertes à ceux qui bénéficient d’aliments déjà cuits. FoodWise, qui existe depuis 2018, a pour but de lutter contre le gaspillage et l’insécurité alimentaire, en distribuant les surplus et les invendus alimentaires des entreprises à des ONG qui ont pour mission d’aider les personnes vulnérables.</p>
<p>Depuis sa création, l’entreprise sociale a distribué plus de 1,5 million de repas, ce qui représente 400 tonnes de nourriture. FoodWise Mauritius travaille avec 145 entreprises, dont des hôtels, des grossistes, des producteurs de fruits et légumes, ainsi que des supermarchés. À ce jour, 130 ONG font partie du réseau de FoodWise.</p>
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