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Meurtre de Farouk Chaumun: Rama Valayden force un enquêteur à un aveu de taille
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Meurtre de Farouk Chaumun: Rama Valayden force un enquêteur à un aveu de taille
C’est un développement de taille qui est intervenu le mercredi 28 octobre en cour de Rose-Hill dans le sillage du meurtre du chauffeur de taxi Farouk Chaumun. Contre-interrogé par Rama Valayden, qui défend l’accusé Riyad Chaumun (NdlR : le fils de la victime), un enquêteur de la Major Crime Investigation Team a avoué que des traces d’ADN d’autres personnes ont également été retrouvées sur l’arme du crime, notamment celle de la mère du suspect (NdlR : l’épouse de la victime), celle de l’épouse du suspect ainsi qu’un trace ADN non-identifiée.
Or, c’est la la présence de l’ADN de Riyad Chaumun sur l’arme du crime qui a motivé son arrestation et son inculpation près de deux ans après le meurtre. En novembre 2018, Farouk Chaumun avait été retrouvé gisant dans une mare de sang dans la cour familiale, à Quatre-Bornes. Un couteau de cuisine, soupçonné d’être l’arme du crime, avait aussi été saisi à proximité du cadavre.
L’autopsie pratiquée par le chef du service médico-légal, le Dr Sudesh Kumar Gungadin, avait attribué le décès du sexagénaire à une «slash wound to the neck».
Deux ans après le meurtre, les tests effectués en Afrique du Sud ont révélé que l’ADN du fils de la victime se trouve sur le couteau et il a ainsi été arrêté et inculpé d’assassinat.
Le contre-interrogatoire du jour s’est tenu lors des débats sur la motion de remise en liberté du suspect Riyad Chaumun ; motion à laquelle s’oppose la police. Le magistrat Vignesh Ellayah annoncera sa décision le 3 novembre.
Dans son édition papier de jeudi, l’express vous explique comment et pourquoi l’ADN de quasiment toute la famille a pu se retrouver sur l’arme du crime.
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