L’enquête judiciaire initiée pour faire la lumière sur les circonstances entourant la mort de Joachim Paumero, a débuté devant la Cour de district de Bambous, ce mardi 9 février. Le jeune militaire franco-mauricien de 26 ans avait été retrouvé mort au pied d’une falaise le 29 juillet 2016.

Au total, 31 témoins seront auditionnés lors des séances présidées par la magistrate Nitisha Seebaluck. Le premier témoin à déposer aujourd’hui était le policier Beedassy affecté au poste de police de Bambous. Celui-ci a  notamment concédé que les caméras de Brinks n’étaient pas opérationnelles dans la région de Cascavelle dans la nuit de la disparition «mystérieuse» de la victime. Me Erickson Mooneapillay, qui représente les intérêts de la famille de la victime, lui a demandé si une coupure d’électricité en serait la cause mais le témoin a été incapable de répondre.

Un autre policier devait produire les pièces à conviction en Cour mais il est venu bredouille. La magistrate lui a ainsi sommé de revenir avec les preuves le même jour. Finalement, une paire de jeans, un boxer, une paire de chaussures et une paire de chaussettes ont été présentés en Cour. Sauf que la montre de la victime, qui pourrait être utile à l’enquête, est introuvable.

La prochaine séance se poursuivra le 19 et 20 avril prochain. Le Dr Sudesh Kumar Gungadin, médecin-légiste, le constable Gérard Manoovaloo de la Major Crime Investigation Team et la maman de Joachim Paumero seront appelés à témoigner.

Pour rappel, l’enquête policière n’avait pas conclu à un acte malveillant mais depuis le départ, la famille maintient qu’il s’agissait bien d’un assassinat.