«Il est paradoxal que les centres commerciaux soient autorisés à fonctionner mais que les avocats ne soient pas autorisés à se rendre à leur bureau. Les services d’un avocat sont normalement retenus à son bureau.» Le Bar Council n’est pas resté les bras croisés à la suite des doléances faites par leurs membres, qui reçoivent des cour- riels de plusieurs instances judiciaires, leur demandant de suggérer des dates pour fixer de nouveau les procès de leurs clients. Pour pouvoir proposer une nouvelle date, les hommes de loi doivent avoir accès à leur dossier qui se trouvent au siège de leur bureau.

Face à cette situation, le Bar Council a adressé une requête, hier, auprès du commissaire de police, de l’Attorney General et du chef juge pour que les avocats et leurs employés aient droit à un WAP afin de pouvoir se rendre à leur bureau. «Avec leur ‘barrister’s card’, les membres du barreau peuvent seulement se déplacer pour se rendre au centre de détention, au poste de police ou en Cour de justice. D’où la raison de demander l’octroi d’un WAP», peut-on lire dans un document émis par le Bar Council. D’ajouter que le conseil est également d’accord pour que les affaires soient écoutées à des heures décalées du moment que tous les protocoles sanitaires sont respectés.