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Covid-19 – ‘cluster mariaz’: plainte contre trois habitants de Cité Martial
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Covid-19 – ‘cluster mariaz’: plainte contre trois habitants de Cité Martial
Le ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal, avait fermement signifié son intention de «porter plainte à la police» après la célébration d’un mariage, qui a par la suite généré plus d’une centaine de cas de contamination au Covid-19, liés donc à ce cluster. Un représentant du ministère de la Santé a ainsi porté plainte contre trois habitants de Cité Martial, hier, mardi 6 juillet. Ils sont accusés d’avoir enfreint la Quarantine Act.
Ils ont assisté à une cérémonie de mariage à la Marwa Mosque de Vallée-des -Prêtres le 25 juin et se sont ensuite rendus à une réception. Ces habitants de Cité Martial ont été testés positifs au Covid-19, le 1er juillet. D’autres plaintes suivront. L’équipe de la Metropolitan Port-Louis North s’est déjà emparée du dossier. Plusieurs personnes risquent d’être poursuivies pour «breach of Quarantine Act».
D’ailleurs, fait valoir une source, au moment où se déroulait cette cérémonie religieuse à la Marwa Mosque, aucun rassemblement n’était permis. Seules 10 personnes étaient autorisées pour un mariage civil, car ce n’est qu’à partir du 1er juillet que les lieux de culte ont été autorisés à opérer, et là encore, sous certaines conditions.
Le ‘cluster mariaz’ est un épineux dossier, très complexe, que les enquêteurs devront éplucher minutieusement. Déjà, il semblerait qu’il y avait bien plus de 200 personnes impliquées. La réception s’est tenue dans un autre lieu ainsi que le rituel du «mehendi».
Pour rappel, après ce mariage, le morcellement Foodun, à Terre-Rouge, a été décrété zone rouge. Les cas liés au ‘cluster mariaz’ ont été recensés à Terre-Rouge, Vallée-des-Prêtres, Cité Martial, Plaine-Verte, Le Hochet, Vallée-Pitot. Plaine-Verte et Cité Martial ont aussi été décrétés zones rouges à la suite de ces événements.
Qui plus est, deux autres personnes liées à ce cluster devront aussi répondre d’accusations de «breach of Quarantine Act». Elles avaient déserté leur maison alors que l’équipe de contact tracing du ministère de la Santé était à leur recherche, pour les placer en quarantaine à l’hôtel Ambre. Selon les enquêteurs qui compilent les données, les choses devraient s’accélérer après leur sortie de quarantaine.
Rappelons que toute personne qui enfreint la loi sur la quarantaine est passible d’une amende allant jusqu’à Rs 500 000 et d’une peine de prison de cinq ans.
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