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Vaccination obligatoire: le ministre Jagutpal doit répondre aux opposants par voie d’affidavit

16 juillet 2021, 18:45

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Vaccination obligatoire: le ministre Jagutpal doit répondre aux opposants par voie d’affidavit

21 septembre. C’est la date à laquelle Kailesh Jagutpal, ministre de la Santé et du bien-être, le représentant de l’État, ceux des ministères de la Santé et de l’Éducation, doivent déposer leur affidavit pour répliquer aux enseignants, parents d’élèves et grands-parents qui contestent la vaccination obligatoire dans des institutions spécifiques. 

L’affaire a été appelée hier matin devant le Master and Registrar, Raj Seebaluck. Ce dernier a fixé une date pour que le défendeur Kailesh Jagutpal et les parties co-défenderesses donnent leur réplique par voie d’affidavit. 

Les plaignants, Denis Franco Thierry Jean, enseignant à St-Benoit RCA, Diane Hardy, enseignante à Telfair International Primary School, Thérèse Lincoln, enseignante à l’Ecole du Centre, Collège Pierre-Poivre, Helvetia, Sayed Ameer Ahmed Seid Ally, enseignant à Marcel Cabon Primary Govt School, Cité La Cure, Shamita Joynathsing Ramprogus, Head of Human Resources à KPMG, Francois Miguel Amaury De Brugada Vila, retraité de 67 ans, Anne-Marie Adrienne Odile James, retraitée de 75 ans, et Hervé Stephene Hardy, époux de Diane Hardy, et Jean Bruneau Laurette, Maritime Security Operations Leader, représentés par Me Sanjeev Teeluckdharry, demandent qu’un ordre soit émis afin que le ministre de la Santé et du bien-être annule les règlements rendant obligatoire la vaccination contre le Covid-19. 

Selon ces règlements, l’accès à certaines institutions spécifiques, telles que les établissements scolaires et les centres de santé, est interdit à toute personne ne pouvant produire un certificat attestant qu’elle a été vaccinée. Dans ce cas, elle peut avoir recours à un test RT-PCR certifiant qu’elle est négative au Covid-19. 

Les quatre premiers plaignants expliquent qu’ils ont reçu un avertissement selon lequel ils devront se faire vacciner pour pouvoir avoir accès à leur lieu de travail. Au cas contraire, ils devront produire le résultat d’un test PCR négatif. Ils considèrent qu’ils sont contraints de choisir entre conserver leur emploi en se faisant vacciner ou perdre leur emploi en refusant de se faire vacciner et estiment que leurs droits constitutionnels sont bafoués.