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Viol allégué sur sa belle-fille à cause d’une histoire de machine à laver: un sexagénaire acquitté
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Viol allégué sur sa belle-fille à cause d’une histoire de machine à laver: un sexagénaire acquitté
«On trouve que les différentes versions de la plaignante prêtent à la confusion et même si on devrait croire en ce qu’elle a dit, toujours est-il que beaucoup d’incohérences qui ont été soulevées rendent son témoignage équivoque et portent atteinte à sa crédibilité.»
L’Acting President de la Cour intermédiaire, Ida Dookhy-Rambarun et sa consœur Ranjeeta Rajkumarsingh, ont décortiqué la semaine dernière, chaque élément de preuve, le témoignage de l’accusé et celui de la victime et les éléments scientifiques avant d’arriver à la conclusion que l’accusé qui fait l’objet d’un procès pour viol sur sa belle-fille, devait obtenir le bénéfice du doute.
Les faits qui sont reprochés à cet homme de 62 ans, remontent au 31 octobre 2017, à Providence, Quartier-Militaire. Sa belle-fille, alors âgée de 30 ans, avait porté plainte contre lui. Selon la femme au foyer, elle se trouvait seule à la maison pendant que son mari était allé travailler. «J’étais allongée dans ma chambre à coucher en regardant la télé et ma porte était ouverte. J’ai vu mon beau-père se diriger vers une machine à laver qui se trouvait à l’extérieur de la maison. Il habite dans la même cour que moi», raconte la mère de famille.
Or, à un moment donné, son beau-père lui aurait demandé si son mari et son fils étaient à la maison. Ce à quoi elle avait répondu par la négative. «Il est parti pour ensuite revenir. À ma surprise, il est entré dans ma chambre en fermant la porte à clé. Je suis vite descendue du lit pour lui demander ce qu’il faisait là», poursuit la plaignante.
Le vieil homme l’aurait empêchée de bouger en utilisant ses deux genoux et l’aurait violée. Acte qui aurait duré 5 minutes. «J’ai lutté mais en vain et je n’étais pas consentante.»
Or, en cour, la présumée victime s’est montrée incohérente où elle a, dans un premier temps allégué qu’elle a réussi à repousser son beau-père qui tentait de la violer. Ensuite, après que la poursuite lui ait confrontée à des extraits de sa déclaration faite à la police, pour qu’elle se souvienne de l’incident, elle soutient qu’elle a bel et bien été violée.
Après que la poursuite l’a convaincue de parler et de n’avoir aucune crainte, elle a affirmé que l’accusé aurait enlevé ses sous-vêtements jusqu'au genou et son propre short et caleçon à son genou aussi et qu’il aurait eu des rapports sexuels avec elle tout en immobilisant une de ses jambes avec son genou. « Nous sommes cependant assez sceptiques quant à la façon dont l'accusé a réussi à commettre l'infraction dans de telles circonstances,» observent les deux magistrates.
Revenant sur sa version des faits, elle soutient que l’accusé l’aurait empêchée de crier à l’aide d’une main, et aurait utilisé son autre main pour l’empêcher de bouger pendant qu’il enlevait ses vêtements pour la violer. «On estime que toutes ces versions sont déroutantes.»
Le principal concerné qui dément les allégations, affirment qu’il était en bons termes avec sa belle-fille sauf qu’il lui reprochait souvent de mettre de vêtements très sales dans la machine à laver qui est utilisée par tous les membres de la famille. «Ces reproches la rendaient mécontente et on avait des discussions à cause de l’utilisation de ladite machine et je n’imaginais pas qu’elle allait m’accuser de viol» avait-il dit.
Le rapport scientifique a en outre révélé l’absence du spermatozoïde et aucun ADN n'a pu être extrait non plus, puisqu'il ne pouvait être extrait qu'à partir d'une cellule. Le médecin avait expliqué que la présence de signes de lutte dépendrait de l'intensité de la force exercée.
Alors que la femme dit avoir lutté, aucun signe n’a été détecté et pour toutes les raisons, le beau-père a été acquitté.
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