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Agression d’Aurélie*: la constable Sweety Lungar considère les citoyens comme des membres de sa famille
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Agression d’Aurélie*: la constable Sweety Lungar considère les citoyens comme des membres de sa famille
Son acte de bravoure a été salué par beaucoup. La Constable Sweety Lungar afffirme, elle, n’avoir fait que son devoir.
N’était-ce la réaction rapide et spontanée de la constable Sweety Lungar dans l’après-midi du lundi 9 août, Aurélie*, collégienne de 16 ans, aurait pu être tuée. L’adolescente se faisait agresser au couteau par son petit ami à Petit-Raffray.
L’acte de bravoure de la constable Lungar, affectée au poste de police de Goodlands, a été salué par le commissaire de police par intérim, Anil Kumar Dip, qui l’a reçue à son bureau mercredi en compagnie du Divisional commander du Nord, Raajcoomar Seebah. Le commissaire Dip a évoqué le comportement exemplaire de la policière et en signe d’appréciation, il lui a remis un certificat honorifique. Par ailleurs, le ministre Avinash Teeluck a aussi rencontré la policière.
Cette mère de famille habitant Grand-Baie et dont l’époux est aussi policier, relativise son intervention. Elle considère n’avoir fait que son devoir. «Après notre travail, on se met près des passages cloutés à côté des établissements scolaires. C’est ainsi que lundi, j’ai pris le bus pour me diriger près de celui de l’école de Petit-Raffray où je suis en poste le matin comme l’après-midi».
Ainsi, dans l’après-midi de lundi, à hauteur de Trois-Bras, lorsqu’elle a vu cette scène d’agression, elle n’a pas hésité à demander au chauffeur du véhicule de s’arrêter pour descendre et porter secours à la victime. «La première chose qui m’est venu à l’esprit est que je devais sauver cette fille», confie la constable Lungar. Elle est descendue du bus et s’est dirigée vers l’adolescente. En voyant la policière, l’agresseur s’est éloigné et s’est auto infligé des blessures. «Monn call station et en même temps, monn démann enn misié ki ti la si li kapav amenn nou l’hôpital», relate la policière, qui compte 11 ans de service.
Vocation et passion
Elle explique que son métier est une vocation et elle l’exerce avec passion. «Depuis mon plus jeune âge, la force policière m’attire. Je disais toujours à ma mère que je voulais être policière. Aider est dans ma nature. D’ailleurs, je le fais constamment dans mon village. J’aime parler aux gens. Lorsqu’un citoyen arrive au poste de police et qu’il a un problème, je le considère comme un membre de ma famille et je le traite comme tel», raconte Sweety Lungar.
Ce n’est pas la première fois qu’elle fait parler d’elle. En 2015, son intervention a permis aux policiers d’appréhender une bande de voleurs. Elle n’était pas en service ce jour-là. Elle allait mettre de l’essence dans sa voiture sur la station essence de Trois-Bras, Petit-Raffray, lorsqu’elle a repéré des individus dont l’attitude lui paraissait louche. «Sa ler la enn madam ti pé travail tousel lor filling station. Zot ti pé vinn rod kass. Monn call station. Ek mo dir zot pena kass ici, ki zot bisin aller. Monn reste en standy-by ar madam la ziska ki la-polis vini», raconte-t-elle.
C’est juste après ses études secondaires au collège Lady Sushil Ramgoolam à Triolet qu’elle a fait acte de candidature pour intégrer la force policière. Et il n’y avait pas plus heureuse qu’elle lorsqu’elle a été recrutée.
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