Publicité

Sentence de l’assassinat de Lara Rijs: «‘Bhai-looké’ mérite d’être enfermé à vie», disent les proches de l’ex-vigile

18 septembre 2021, 15:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Sentence de l’assassinat de Lara Rijs: «‘Bhai-looké’ mérite d’être enfermé à vie», disent les proches de l’ex-vigile

«On a attendu jusqu’à 23 h 15 mardi pour prendre connaissance du verdict du juge à travers les médias en ligne. Connu comme ‘bhai looké’, il mérite d’être condamné à vie.» Les membres de la famille de Salib Meerhossen disent pouvoir désormais pousser un ouf de soulagement. Cela, après que l’homme de 57 ans a été reconnu coupable à l’unanimité par les membres du jury dans la soirée de mardi et a été condamné, au milieu de la nuit, par le juge Luchmyparsad Aujayeb de la cour d’assises, à passer 60 ans en prison.

Une proche qui habite dans la même cour que le condamné, sollicitée par l’express, nous livre son sentiment de satisfaction face à ce jugement. «On est tous restés éveillés, que ce soit les voisins et membres de la famille, à cause du jugement. On suivait de très près cette affaire étant donné qu’on avait peur qu’il s’en sorte mais justice a été faite. Il ne représente plus aucun danger pour les femmes de la région. Ce ‘bhai-looké’ mérite d’être enfermé à vie», confie-t-elle.

Le corps de la Sud-Africaine Lara Bianca Rijs, âgée de 34 ans, avait été retrouvé dans une villa à Péreybère dans la soirée du 13 au 14 août 2017. L’ex-vigile Salib Meerhossen, qui devait assurer la sécurité du bâtiment dans lequel résidait la jeune femme, l’avait violée avant de la tuer brutalement et de manière atroce et barbare, avec un couteau à pain. Arme qui se trouvait dans la cuisine de la victime.

Qui est Salib Meerhossen ?

Selon une proche, les voisins l’avaient surnommé «bhai looké». «Il est très pervers ou même voyeur. Une des habitantes de Plaine-des-Roches ne s’est pas laissée faire lorsqu’il avait surpris cet homme qui l’observait pendant qu’elle se trouvait sous la douche. Elle avait alerté la police mais les habitants avaient fini par le tabasser pour lui donner une bonne leçon», poursuit notre interlocutrice.

Même son de cloche du côté d’une résidente de la villa. «Je me trouvais sous ma serviette de bain lorsque ce vigile s’est introduit un jour chez moi. Questionné, il m’avait prétexté qu’il était venu déposer mes lettres. Pourtant j’ai une boîte aux lettres et je l’ai réprimandé.» Elle pense que la Sud-Africaine a été sa proie facile dans le bâtiment vu qu’elle vivait seule.

Ce jugement a apporté du réconfort parmi ces femmes qui estimaient que Salib Meerhossen était une menace.