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Covid-19: Diabétique, Mario décède un jour après son admission

27 septembre 2021, 10:30

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Covid-19: Diabétique, Mario décède un jour après son admission

Les proches de Mario Lubin sont dévastés. Cet habitant de Camp-Levieux, âgé de 65 ans, a rendu l’âme hier, dimanche 26 septembre, à l’ENT. Le sexagénaire avait dans un premier temps été transporté à l’hôpital Victoria, jeudi, après une baisse de son taux de glycémie. À son arrivée dans l’établissement, ses proches devaient apprendre qu’il a été testé positif au Covid-19. Il est placé en salle et ses proches s’y sont rendus pour déposer ses affaires. 

Vendredi, son fils se rend de nouveau à l’hôpital Victoria pour déposer sa nourriture, mais lors d’un appel téléphonique, il apprend que son père n’a rien reçu de ce qu’il a déposé. Mario Lubin lui explique aussi qu’il n’a pas mangé. Son fils essaye de prendre contact avec les infirmiers de la salle, mais personne n’arrive à lui donner une explication plausible. 

Samedi, les proches appellent de nouveau l’hôpital pour avoir des nouvelles du patient et ils apprennent qu’il a été transféré à l’hôpital ENT, car son état de santé s’est détérioré. «Biensir ki so léta de santé pou déterioré, so diabet inn ba ek li napa pé gagn manzé. Pourtan nou ti al dépoz so manzé», déplore sa belle-fille. 

Le fils de Mario Lubin se rend aussitôt à l’hôpital ENT et sur place, il apprend que son père n’y est pas. «Lopital pé zwé boul ek nou. On appelle encore une fois l’hôpital à Candos et là-bas, ils nous disent qu’ils ne savent pas plus car le SAMU l’a pris et qu’ils ne sont pas au courant de ce qui s’est passé. Finalement, on a cherché et on a pu savoir qu’il a été admis à l’ICU de l’ENT.» 

Dimanche matin, ils reçoivent un appel de l’hôpital pour les informer que le sexagénaire a rendu l’âme, après avoir s’être retrouvé dans le coma. La famille de Mario Lubin ne cache pas leur colère face à ce décès déplorant que le personnel médical ne les aient pas informés que le patient était dans un état comateux. Ils se demandent si Mario Lubin a bien eu le traitement dont il aurait dû bénéficier. 

«Nou pé démandé si aster kan pé avoy enn fami lopital, sé pou ki li al mor ek sa bann servis ki pé doné-la. Linn mor osi aster pou anvelop li dan enn bout latwal pou so lanterman alor ki li éna linz», pleure une proche. Ils ont porté plainte au poste de police de Vacoas.