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Covid-19 - Vaccination des ados: le virus de la colère

3 octobre 2021, 18:15

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Covid-19 - Vaccination des ados: le virus de la colère

Ils ne comprennent pas pourquoi dans le «consent form» pour la vaccination des ados de 15 à 17 ans, on demande de renoncer aux poursuites en cas d’effets secondaires et de mort des suites du vaccin. Plusieurs parents sont incertains mais ne veulent pas mettre la vie de leur enfant «en danger»...

Est-ce une bonne chose de faire vacciner son adolescent, alors que le consent form distribué à l’école stipule que le vaccin pourrait comporter des risques d’«injuries and death» et que la clause 5 souligne que le parent renonce à toute poursuite en ce sens envers l’État mauricien, les partenaires tels que GAVI, l’État donateur, le fabricant du vaccin, les agents, les pré- posés ou n’importe quelle institution tombant sous l’égide du ministère de la Santé ?

Selon Mégane Fabre, mère d’une adolescente de 15 ans, il est hors de question de faire vacciner sa fille. «Je ne suis pas une anti-vax mais je trouve qu’il n’y a pas assez de recherches et d’études là-dessus. En un an, il est encore trop tôt pour savoir de quoi il en retourne.» Puis, indique-t-elle, elle a vu qu’il y avait beaucoup d’effets secondaires au vaccin, dont des caillots sanguins et la paralysie partielle, entre autres. Elle n’est d’ailleurs pas vaccinée non plus et confie ne pas pouvoir signer un tel formulaire, avec la conscience claire pour son enfant, les vaccins étant toujours en phase «expérimentale».

Magali Deliot abonde dans le même sens. Tant que les clauses demeureront ainsi, elle ne signera pas le consent form pour sa fille. «Si dans quelques années, ça change, à ce moment-là, oui. On avait le même consent form pour les adultes, je dis, moi, que nous avons pu prendre les décisions nécessaires comme des adultes. Dans le cas présent, ce sont des enfants. On ne peut pas les rendre responsable d’une telle chose.» Elle explique que bien que la ministre de l’Éducation a dit que la vaccination n’est pas obligatoire, il y a des cas où les recteurs ont déjà signifié aux élèves non vaccinés que l’accès pourrait leur être interdit dans le futur.

Un médecin, à qui nous avons parlé et qui a un fils adolescent, indique que les clauses sont illogiques. Aucune compagnie pharmaceutique ne fait signer de telles clauses. La question à poser est : est-ce que cela se fait à l’étranger également ? «C’est le même vaccin pour tous, est-ce la même norme pour tous ?» Il soutient que les compagnies pharmaceutiques font signer des consent forms lors des human trials principalement. Cela veut-il dire que nous sommes tous des cobayes, se demande-t-il. Aussi, étant médecin, est-ce qu’il faudrait que tous les médecins commencent à faire signer des consent forms aux patients pour ne pas risquer d’être poursuivi en cas de problèmes ? Il explique aussi que les médicaments avant d’être mis sur le marché doivent être soumis à des études pendant au moins deux à trois ans. Entre l’émergence du Covid et les vaccins, il y a eu moins d’une année. «Eski finn resi fer bann trial koma bizin. Mo septik.»