Depuis le mois de mars, les établissements scolaires et les enseignants du primaire et secondaire ne sont pas autorisés à tenir des leçons particulières. Durant le premier et les dernières semaines du second trimestre, les élèves n’ont eu comme appui que les heures de classe avec leur enseignant. D’ailleurs, même si les classes en présentiel ont redémarré depuis hier, les cours particuliers ne sont pas près de reprendre.

La population collégienne est privée de leçons particulières en raison de la situation sanitaire. En juin dernier, la Government Teacher’s Union, présidée par Vinod Seegum, avait proposé au ministère de l’Éducation la réintroduction des leçons particulières dans les établissements primaires de l’État à partir du mois d’août. Une requête qui avait fait suite aux demandes des parents anxieux pour la performance de leurs enfants. Cependant, les autorités avaient rejeté cette requête. Selon Vinod Seegum, les enseignants préfèrent attendre de voir comment se déroulera la deuxième partie du second trimestre avant de décider s’ils reprendront les cours particuliers ou non. «Normalement, les leçons en présentiel ne sont pas censées se tenir», explique le président du syndicat. «J’ai discuté avec les éducateurs et ils ont décidé d’attendre un peu pour voir ce qui se passera après la rentrée en présentiel.»