Deux mois après un appel d’offres lancé par le ministère de la Santé pour l’achat, l’installation et la mise en service de dix respirateurs artificiels pour soins intensifs et 25 moniteurs cardiaques à l’hôpital ENT, le soumissionnaire retenu est déjà connu. Il s’agit de la société VNS Diagnostics Ltd, située à la route Royale, Camp-Fouquereaux, Phoenix. Après réception de la lettre d’acceptation, la société dispose de six semaines pour livrer les moniteurs cardiaques et les respirateurs pour soins intensifs.

Le candidat retenu devait respecter plusieurs critères, notamment que le kit de main-d’œuvre et d’entretien avec sonde à oxygène pour les respirateurs bénéficie de cinq ans de garantie. À propos des moniteurs, un calendrier de formation doit être soumis au moment de la livraison des équipements au directeur régional de la Santé, au consultant responsable et à l’ingénieur biomédical de chaque hôpital.

La formation complète sur le fonctionnement/les fonctionnalités des équipements doit avoir lieu sur une période minimale de trois jours. La formation technique, elle, doit s’étaler sur deux jours. VNS Diagnostics, incorporée le 25 novembre 2003, a deux directeurs : Manoranjan Meelun et Omprakash Seeburn.

La société est spécialisée dans la vente d’équipements et de produits médicaux jetables. Si son principal marché est le ministère de la Santé, ses partenaires en affaires sont Poly Medicure Ltd, Air India Ltd et IMED Services.

En juin 2019, le fournisseur médical avait décroché un contrat pour l’achat d’un Puff Air Tonometer pour Rs 275 000. Le 6 novembre 2009, l’Independent Review Panel (IRP) avait donné gain de cause au ministère de la Santé dans un litige l’opposant à VNS Diagnostics pour la fourniture de Consumables for Dialysis. Ce dernier avait contesté la décision d’allouer le contrat à Atlantic Pharmaceuticals pour USD 4 181 400 (Rs 144 912 477,46). Le panel de l’IRP avait trouvé que VNS Diagnostics, le soumissionnaire lésé, présentait quelques lacunes. L’hôpital ENT dispose actuellement de 27 respirateurs. Pour rappel, le 20 novembre dernier, le ministère de la Santé s’est tourné vers La Réunion pour demander qu’on lui prête dix respirateurs avec compresseurs et la livraison d’un iso- tank de 12 tonnes pouvant contenir 20 tonnes d’oxygène mesurant 20 pieds.

Ainsi, le CGS Barracuda a fait le va-et-vient entre la Réunion et Maurice pour acheminer de l’oxygène.