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Covid-19: un cas local et un cas importé du variant Omicron

11 décembre 2021, 13:00

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Covid-19: un cas local et un cas importé du variant Omicron

Les résultats de séquençage tant attendus ont été annoncés lors de la conférence hebdomadaire du National Communication Committee hier. Parmi les deux individus testés positifs au Covid-19 sur le vol provenant de l’Afrique du Sud le 27 novembre dernier, le résultat du séquençage démontre un cas du variant Omicron et un autre du variant Delta. Un second cas d’Omicron a été recensé ; il provient de l’échantillon d’une habitante de Tamarin. Cette dernière avait effectué un test PCR dans une clinique. Le test était positif au Covid-19 et a démontré également un «S Gene failure». L’échantillon a été envoyé à des fins de séquençage. La personne a été en contact avec son conjoint venu de l’Afrique du Sud, le 18 novembre dernier. Par rapport à ces cas positifs, le ministre de la Santé, le Dr Kailesh Jagutpal, assure qu’un traçage de contacts a été réalisé. 

«Les deux patients qui étaient positifs au variant Omicron étaient asymptomatiques durant le suivi médical. À aucun moment n’ont-ils eu besoin de l’aide médicale. Ils sont restés sous surveillance et les tests effectués jeudi se sont révélés négatifs», indique-t-il. «Ils sont déjà rentrés chez eux.» 

Pour le moment, il y a environ 15 patients dont le test PCR positif au Covid démontre un «S Gene failure». Le séquençage des échantillons de 12 patients est en cours et le résultat sera disponible bientôt. «Nous saurons s’il y a d’autres patients positifs au variant Omicron», a relevé le Dr Janaki Sonoo, directrice par intérim de Lab Services. 

Elle ajoute qu’hormis le séquençage local, des échantillons sont envoyés à des centres collaborateurs. «Nous envoyons 100 échantillons toutes les deux semaines au National Institute for Communicable Diseases (NICD) à Johannesburg et à la KwaZulu University. La dernière expédition au NICD remonte au 18 novembre et celle à la KwaZulu University le 7 décembre. Nous attendons les résultats.» 

Concernant les traitements, après l’introduction du Favipiravir il y a quelques semaines, le Molnupiravir, du laboratoire Merck, a été introduit hier. L’étude de phase trois sur ce médicament est en cours, a soutenu le Dr Reesaul du ministère de la Santé. Le comprimé peut être pris avant ou après le repas pendant cinq jours. «C’est un médicament qui brouille un peu le virus, introduit un défaut dans le code génétique du virus et l’empêche de se multiplier», a-t-il expliqué. Il est considéré qu’il peut changer la donne au niveau des traitements du Covid-19. 

Selon les données, il réduit la mortalité et l’hospitalisation. Il n’a pas beaucoup de contre-indication mais n’est pas recommandé chez les femmes enceintes. Il est disponible au niveau hospitalier. Environ 1,2 million comprimés ont été importés, soit pour 25 000 patients. Par ailleurs, une commande de Ronapreve est attendue entre la fin d’année et le début de janvier.

 


Décès. 95. C’est le nombre de décès enregistrés cette semaine. Toutefois, «basé sur les semaines précédentes, une baisse est observée», a indiqué le ministre de la Santé. Trente de ces patients avaient moins de 60 ans. Pour ce qui est du statut vaccinal, 50 % des personnes mortes cette semaine étaient des patients vaccinés. Parmi les 95 personnes décédées, 86 avaient des comorbidités. Le nombre de décès total dû au Covid-19 depuis mars 2021 est de 669. 

<p><strong>Cas actifs. </strong>Le nombre de cas positifs au Covid détectés au test PCR cette semaine est de 658. Comparativement aux trois dernières semaines, une baisse est notée. Par ailleurs, 22 patients sont admis à l&rsquo;hôpital ENT. Parmi eux, six sont sous respirateur artificiel, 16 sous oxygène. Au niveau des hôpitaux régionaux, le nombre de patients contaminés est 307. Et 25 cas sont importés. L&rsquo;état de ces derniers, en auto-isolement ou en quarantaine, est stable.&nbsp;</p>

<p><strong>Vaccination.</strong> Bien que le taux de la première dose soit élevé, les gens se rendent toujours dans les centres de vaccination pour le faire. Le nombre passe à 932 815, soit à un taux de 76 % de la population. Le nombre de personnes ayant reçu la deuxième injection est 901 187. Pour l&rsquo;heure, 73,5 % de la population est entièrement vaccinée. S&rsquo;agissant de la booster dose, le taux est passé à 11 %, représentant un nombre de 136 940. Concernant ceux de moins de 18 ans, le chiffre pour la première dose s&rsquo;élève à 34 238 et la deuxième à 29 651. Les adolescents qui n&rsquo;ont pas pu faire leur deuxième piqûre peuvent toujours contacter le 141 pour le faire. Le Pfizer pour la deuxième dose est toujours disponible.</p>