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Mode: David Stafford lance sa deuxième collection

28 décembre 2021, 18:33

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Mode: David Stafford lance sa deuxième collection

Jusqu’à présent, il était connu dans le mannequinat et les concours de beauté. Désormais, David Stafford a rajouté une autre corde à son arc. En juin, il a lancé sa ligne de vêtements, «Out of Nowhere», et sa deuxième collection a été mise en vente cette semaine.

D’emblée, le jeune homme explique qu’il n’est pas un designer, mais un styliste. «À Maurice, j’ai toujours eu du mal à trouver des vêtements qui correspondent à mon goût. D’ailleurs, mes amis et collègues se sont souvent plaints du même problème. D’où l’idée de lancer une ligne.» Espère-t-il pallier ce manque sur le marché ? «Je n’ai pas cette prétention, d’autant que je ne fais pas de grosses productions. Le but est vraiment d’avoir une marque locale pour hommes qui sorte des sentiers battus.»

Cette collection, qui surgit six mois après la première, s’inspire de l’art de la rue. Vestes à graffitis peints à la main, blazers sans manches, shorts et débardeurs à épaulettes et imprimés animaux y figurent. Quant aux couleurs, le fluo côtoie le pastel ou encore le blanc, cette fois-ci très présent. «J’ai toujours eu un faible pour deux styles : l’underground allemand et le streetwear japonais. J’ai essayé de réunir des deux concepts dans une seule collection.»

Pas de grosse production

Qu’en pense le public ? «Le lancement a eu lieu cette semaine, donc il faut attendre encore un peu pour savoir si l’idée a plu.» Mais il espère tout de même qu’elle se vendra comme sa première collection, de style totalement différent. La première, précise-t-il, était d’inspiration théâtrale, avec des franges, du velours et des couleurs plus sobres.

Malgré le succès de la première collection, David Stafford tient à un point : ne pas se lancer dans la production de masse. «Avoir 100 personnes qui portent la même chose défie le concept même de ce que je veux faire, c’est-à-dire, que les hommes aient la possibilité de stand out de la foule.» Raison pour laquelle chaque modèle qu’il dessine n’est produit qu’en quantités très limitées, cinq exemplaires au maximum. Et non, il ne pense pas faire plus de deux collections par an non plus. Tout d’abord, entre le choix des tissus et le dessin les modèles, cela lui prend énormément de temps. «Puis, je travaille avec un petit atelier familial. La confection se fait manuellement, donc il sera très difficile de faire davantage pour l’instant.» De plus, il au-delà du style, il mise sur la qualité et inspecte chaque échantillon, fait des changements et même la production finale est refaite s’il y a le moindre défaut. «Ce sera impossible de gérer la ligne et mes autres activités.»