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Surinam: meurtre sur fond de violence conjugale
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Surinam: meurtre sur fond de violence conjugale
Les disputes seraient fréquentes dans leur couple selon les dires de Maryline Teeluck, 59 ans. Depuis son mariage, elle subissait les coups de son époux. C’est pour cela qu’elle a décidé de ne plus vivre sous le toit conjugal à Surinam pour s’installer chez sa fille, à l’étage, dans la cour familiale. Jacques Désiré Laval Teeluck, 63 ans, vivait au rez-de-chaussée et la famille à l’étage à Montocchio Road Surinam.
Mais le 31 décembre, une énième dispute a viré au drame. C’est ce qu’a déclaré Maryline Teeluck aux limiers de la Criminal Investigation Division (CID) de Souillac qui l’interrogeaient après la découverte du corps sans vie de son époux. Ce dernier avait des blessures à la tête.
Dans un premier temps, la famille a tenté de faire croire qu’elle a trouvé Jacques Désiré Laval Teeluck inconscient et qu’elle ignorait comment il est décédé. L’autopsie pratiquée par le médecin légiste, le Dr Prem Chamane, a attribué le décès du sexagénaire à une hémorragie intracrânienne. La thèse de «foul play» a été privilégiée.
Après l’autopsie pratiquée samedi, Maryline Teeluck, sa fille d’une trentaine d’années, Jonatha, et son petit-fils Jerianoh Jugmohunsing, 19 ans, ont été placés en détention. Maryline Teeluck est revenue sur le fil des événements et a expliqué que Jacques Désiré Laval Teeluck aurait l’habitude de les importuner. Il l’insultait souvent. Il venait les espionner à l’étage pensant que Maryline Teeluck emmenait un autre homme.
Bois pour frapper
Ainsi, vendredi, Jacques Désiré Laval Teeluck est monté à l’étage. Une bagarre a éclaté. Lorsqu’il est descendu, Maryline Teeluck et Jerianoh Jugmohunsing sont allés le voir pour lui dire de cesser de les ennuyer mais, selon Maryline Teeluck, son époux se serait saisi d’un outil tranchant pour l’agresser. Son petit-fils est intervenu et Jacques Desiré Laval Teeluck a perdu l’équilibre est s’est retrouvé par terre. Ils ont alors pris un bout de bois pour l’agresser. Ne le voyant pas bouger, ils l’ont placé sur un lit. Cependant, le petit-fils nie avoir agressé son grand-père et explique que seule Maryline aurait tabassé Jacques Désiré Laval Teeluck. «Monn zis separ zot», a-t-il déclaré aux agents.
L’enquête est menée par le sergent Figaro de la Criminal Investigation Division de Souillac sous le commandement du surintendant de police Seebaluck et de l’assistant-surintendant de police Omrawoo. Un policier affecté dans un poste de police du Sud a aussi été arrêté dimanche et répond d’une charge provisoire de complot. Il aurait tenté de pervertir l’enquête. Le bois soupçonné d’avoir été utilisé pour frapper la victime a été saisi.
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