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Agression sexuelle d’une française: L’ex-footballeur Yansley Coureur coincé grâce à son ADN
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Agression sexuelle d’une française: L’ex-footballeur Yansley Coureur coincé grâce à son ADN
Il avait été interpellé en novembre 2021 après la plainte d’une Française pour agression sexuelle. Yansley Coureur, un ex-footballeur de 31 ans, avait nié les faits. Mais, cette fois, confronté aux résultats d’analyses de son ADN, il n’a pu nier. Il avait volontairement accepté de se soumettre à des prélèvements ADN lors de son interpellation. Le trentenaire habitant Bel-Ombre est revenu sur sa première version et est passé aux aveux.
Yansley Coureur a été arrêté le samedi 5 mars par les limiers du Field Intelligence Office (FIO) du Sud dirigé par l'inspecteur Bhujun en collaboration avec la Criminal Investigation Division de Bel-Ombre menée par l'inspecteur Poinen, le sergent Lachumun, le limier Varathen sous le commandement du surintendant de police Seebaluck et de l’assistant surintendant de police Omrawoo. Il a participé à une reconstitution des faits dimanche et a comparu devant le tribunal de Souillac pour «attempt upon chastity» hier (lundi). Il a été reconduit en cellule policière jusqu’au 11 mars.
Les enquêteurs ont pu mettre la main sur Yansley Coureur après un exercice de «profiling». Suivant la description physique du suspect fournie par la touriste, une liste de suspects potentiels habitant la région a été dressée. Yansley Coureur se baladait près de la plage publique de Bel-Ombre lorsqu’il a croisé la Française sur la plage. Il aurait demandé à cette dernière de l’accompagner mais comme elle a refusé, il a traîné de force sa proie dans les buissons et l’a agressée sexuellement.
Pour rappel, des membres de la gendarmerie nationale de Marseille en France avaient fait le déplacement en novembre dernier dans un hôtel à Bel-Ombre où avait séjourné la Française, une thérapeute de 35 ans. La mère de famille, originaire du sud de la France, avait consigné une déposition à la police marseillaise le 9 mai 2019. Elle avait dit avoir été victime d’attouchements et qu’elle avait subi des sévices sexuels durant son séjour à Maurice.
Dans sa plainte, la touriste avait expliqué qu’elle avait débarqué à Maurice le 5 mai 2019 avec son époux et son bébé et devait rester jusqu’au 15 mai dans l’hôtel en question, mais qu’après cette mauvaise aventure, elle avait quitté Maurice plus tôt. La trentenaire avait expliqué aux enquêteurs que le 6 mai, vers 17 heures, elle marchait sur la plage publique de Bel-Ombre lorsqu’un individu l’a traînée dans un buisson et violée.
La jeune femme avait dit qu’après avoir été libérée par son agresseur, elle était retournée à l’hôtel et n’avait rien révélé à propos de l’incident. Elle avait produit les vêtements qu’elle portait ce jour-là comme preuves. Elle avait été examinée par un médecin en France. Une copie de son dossier avait été remise à la brigade criminelle du sud de Maurice qui a travaillé de concert avec son homologue français pour résoudre cette affaire. En raison de la pandémie et la fermeture des frontières, ce n’est qu’en novembre 2021 que la police française a pu venir à Maurice.
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