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Vaccination anti-Covid19: environ 8 000 fonctionnaires pas encore boostés
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Vaccination anti-Covid19: environ 8 000 fonctionnaires pas encore boostés
Depuis le 4 avril, date de l’entrée en vigueur de la nouvelle définition de fully vaccinated, 32 bureaux publics ne sont plus accessibles aux fonctionnaires qui ne sont pas totalement vaccinés. Cependant, des sources bien informées indiquent que selon le règlements du 25 mars, fully vaccinated n’inclut pas uniquement ceux qui ont été boostés…
Selon les derniers chiffres, environ 340 fonctionnaires n’ont fait qu’une première dose. Ce qui représente 0.6% de 57 820 fonctionnaires. Il y a 6800 doublement vaccinés et plus de 49 000, soit 85,4 %, ont eu leur booster dose. Environ 1 200 n’ont pas été vaccinés. Cependant, dans les milieux concernés, on avance que les 15 % de fonctionnaires non boostés ne posent pas trop de problèmes pour l’heure.
«La définition de pleinement vacciné a changé. Maintenant, si une personne a une dose de Johnson, elle est considérée comme fully vaccinated après 28 jours de l’inoculation, et ce, jusqu’à six mois, date à laquelle elle devra avoir déjà fait le booster. Donc, elle aura accès à son lieu de travail après les 28 jours», explique-t-on. En ce qui concerne les autres vaccins, le statut de pleinement vacciné est obtenu 14 jours après l’injection et pour un délai de six mois. Quant aux personnes infectées, elles sont aussi considérées comme vaccinées 40 jours après l’infection et, ce, pour une période de six mois. De ce fait, parmi les 8 000 fonctionnaires non-boostés, plusieurs sont toujours considérés comme pleinement vaccinés.
De plus, avance-t-on, parmi ces fonctionnaires et même parmi les 1 200 qui ne sont pas vaccinés du tout, tous ne travaillent pas dans les 32 lieux interdits d’accès. «Si le fonctionnaire travaille, par exemple, dans un bureau et n’a pas de contact avec le public, le schedule de cette règlement ne lui interdit pas l’accès à son travail.»
Rashid Imrith interpelle le Premier ministre
Dans une lettre datée du 7 avril dernier et adressée au Premier ministre, Rashid Imrith, président de la Federation of Public Sector and Other Unions (FPSOU), met en évidence plusieurs points qui prouvent, selon lui, que la vaccination obligatoire des fonctionnaires n’est pas la solution idéale. Tout d’abord, le syndicaliste avance que la règlement du 25 mars change de manière unilatérale les conditions de travail des fonctionnaires. De plus, avant l’entrée en vigueur de ces règlements, les syndicats n’ont pas été consultés. Rashid Imrith avance par ailleurs que cette décision va encore diminuer le nombre de fonctionnaires actifs.
«It is a fact that many vacancies have not been funded in different budgets since the outbreak of the Covid-19 crisis in 2020. This has inevitably reduced manpower in the public sector (…) No survey has been carried out to determine the regressive Covid-19 related impact on service delivery in the public sector. (…) Inevitably, service to the public at large will naturally deteriorate», fait-il ressortir. Dans la foulée, le président de la FPSOU rappelle que l’interdiction de l’accès au lieu de travail peut être interprétée comme de la violence sur le lieu de travail.
Quant à Narendranath Gopee, président du Federation of Civil Service and Other Unions, il avance que la vaccination obligatoire est loin d’être la solution idéale. Selon lui, les autorités auraient dû introduire une campagne d’explications pour convaincre les fonctionnaires au lieu de les forcer à se faire vacciner.
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