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Covid-19 │ Nombre de cas: ça monte et ça descend
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Covid-19 │ Nombre de cas: ça monte et ça descend
Malgré l’apparition de nouveaux sous-variants de l’Omicron et la crainte de l’émergence d’un nouveau variant, les autorités affirment que la situation à Maurice est sous contrôle et que les mesures sanitaires portent leurs fruits. Qu’en est-il ?
Durant les mois écoulés, les cas ont diminué. Du 2 au 8 avril, le pays a recensé officiellement 493 cas positifs, avec 17 admissions à l’ENT, alors que trois personnes étaient placées sous respiration artificielle et 14 sous oxygène. Par ailleurs, 81 patients ont été admis dans les hôpitaux régionaux et six décès ont été enregistrés. Du 26 mars au 1er avril, le nombre total de cas était de 658. Il y avait 11 admissions à l’ENT, dont un patient sous respirateur et dix sous oxygène. Durant cette période, 100 personnes ont été admises à l’hôpital et neuf citoyens ont perdu la vie.
Quant à la semaine précédente, soit du 19 au 25 mars, il y a eu 863 cas au total, avec neuf admissions à l’ENT et cinq personnes étaient sous respiration artificielle et quatre sous oxygène. Il y a eu, en même temps, 159 hospitalisations dans les établissements régionaux et dix décès. Il faut remonter à la semaine du 12 au 18 mars pour retrouver la période où le pays enregistrait plus de 1 000 cas. Dans ce laps de temps, il y a eu 1 394 cas, avec 11 admissions à l’ENT, cinq personnes ayant été placées sous respirateur et six sous oxygène. On a dénombré 196 admissions dans les hôpitaux régionaux et 18 décès.
La situation
La Dr Kursheed Meethoo-Badulla, Regional Public Health Superintendent, explique que la baisse ne concerne pas uniquement les tests PCR, mais aussi les tests antigéniques réalisés dans les flu clinics. «Que ce soit au niveau des cas, des admissions ou même des décès, ce n’est pas comparable à ce que nous avions il y a un mois ou six semaines», avance-t-elle. Par exemple, du 5 au 11 mars, il y avait 1 342 cas positifs, 286 hospitalisations et 21 décès
Même si la situation est actuellement sous contrôle, il n’est pas prévu de revoir les mesures sanitaires avant juin. De plus, la surveillance est constante. Pour l’heure, aucun des nouveaux sous-variants n’a été séquencé à Maurice. Mais en cas de nouvelle hausse, le protocole est déjà en place. «Nous avons le Backup Resurgence Plan qui est prêt. Il comprend la conversion des salles en isolation wards et le renforcement du personnel de l’ENT en cas de besoin entre autres», indique-t-elle.
Revenant sur les mesures sanitaires, une source au ministère déclare que si la situation le demande, il peut y avoir des amendements aux règlements en vigueur pour un meilleur contrôle, surtout des rassemblements. Dans la foulée, notre interlocuteur explique que le respect des gestes barrières est primordial.
Vigilance
Cependant, malgré la tendance à la baisse dans le nombre d’admissions, le nombre de patients admis à l’hôpital ENT est en hausse par rapport aux mois précédents. Il y a quelques semaines, il n’y avait qu’une dizaine de lits occupés. À hier, le nombre était passé à 25. «La majorité des patients sont âgés de 70 ans et plus et n’ont pas eu leur booster dose», avance le Dr Soobaraj Sok Appadu, Medical Superintendant de l’hôpital ENT. Selon lui, pratiquement tous les patients qui ont des complications ou qui sont placés sous respirateur ne sont pas «fully vaccinated», d’où l’importance de la dose de rappel.
Cependant, il confirme que les chiffres des tests antigéniques des flu clinics sont aussi en baisse. Quant aux prédictions, le Dr Sok Appadu rappelle que l’heure n’est pas aux discussions sur la levée des mesures sanitaires ou pas. «Lorsqu’il y a des vagues de cas sur les autres continents, Maurice est frappée environ six mois après. Vu les remontées dans les chiffres ailleurs, il faut maintenir la vigilance», dit-il. De plus, il affirme que l’hôpital ENT est prêt à faire face à une nouvelle vague. «Nous avons tenu face à la vague Delta et celle d’Omicron», rappelle-t-il.
De combien de doses de vaccins disposons-nous ? Quand expirent-elles ? Aucune source au ministère n’avait la réponse. Toujours est-il que selon le Dr Sok Appadu, il y a assez de Pfizer et de Moderna pour toutes les personnes vulnérables, mais aussi pour les plus de 40 ans qui veulent se faire vacciner.
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