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Parlement │Motion de blâme: pas que du bla-bla
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Parlement │Motion de blâme: pas que du bla-bla
La motion of no confidence – ou motion de blâme – contre le gouvernement a, sans surprise, été rejetée par la majorité à la fin des ‘combats verbaux’, vendredi soir. Cependant, le leader de l’opposition, à l’origine de cette motion, affirme que contrairement à ce que les membres du gouvernement ont fait croire, les débats ont été bien accueillis. «Cela a démontré que les députés de l’opposition ont à coeur la situation de la population», a dit Xavier-Luc Duval dans son summing-up.
Si le dénouement était connu d’avance, ces joutes orales, en français la plupart du temps, et compréhensibles du commun des mortels, ont été l’occasion pour les uns et les autres de ‘vider leur sac’, d’encenser le Premier ministre ou de défendre et d’attaquer le bilan gouvernemental. Ainsi, en sus du «sousou, brinzel» de Michaël Sik Yuen, les bons mots n’ont pas manqué, certains élus me manquant pas de verve et d’imagination. Le tout, sous l’oeil plutôt bienveillant de Sooroojdev Phokeer, qui avait baissé le volume de son loudspeaker.
«Du pure solid waste»
À l’instar, vendredi, de Xavier-Luc Duval, qui a affirmé qu’Ivan Collendavelloo, «ancien DPM révoqué, sur un ton un peu hargneux, nous a joué une partition de la chanson Je t’aime moi non plus». Pour rappel, le leader du Muvman Liberater, lors de sa prise de parole, a comparé les débats à une «répétition des débats budgétaires» qui auront lieu dans quelques semaines.
Dans la foulée, le leader de l’opposition a dit regretter le discours du ministre de l’Environnement, de la gestion des déchets solides et du changement climatique, Kavy Ramano. «Son discours a été du pure solid waste. C’est triste. Il a été bien choisi pour son poste.» Un autre point relevé lors de son summing-up : l’affaire Uricek. Qui sont les contacts du Slovaque ? Comment est-il arrivé ici ? Qui a-t-il fréquenté pendant trois ans ? Xavier-Luc Duval a demandé d’éclaircir les zones d’ombres.
Si les débats étaient enrichissants et parfois ‘distrayants’, à quoi aura dont servi cette motion de blâme ? Était-ce une perte de temps, comme l’affirment des élus de la majorité ? «À travers cette motion de blâme et la tenue de ces débats, j’ai effectué mon travail et j’ai porté la voix de la population mauricienne au Parlement. C’est à présent au gouvernement d’être à l’écoute et de mettre sur pied des mesures concrètes – pas artificielles – pour aider le peuple durant les années à venir. Il est du devoir des parlementaires de la majorité de plaider pour les bonnes causes. L’histoire retiendra leurs agissements», conclu Xavier-Luc Duval.
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