Après le Premier ministre Pravind Jugnauth, l'Attorney General a à son tour condamné les actes de torture policière.

C'était ce jeudi 2 juin à l'issue de l'ouverture de l'atelier national «One Health» organisé par la Commission de l’océan Indien à l'hôtel Hennessy Park à Ebène.

Il est d'avis que ceux coupables doivent être sanctionnés après enquête.

Mais, avant, les conclusions de l'enquête, qui pour rappel, est menée par la police elle-même, seront référées au bureau du Directeur des poursuites publiques qui, lui, décidera, s'il faut référer ou pas le dossier à la cour.

Maneesh Gobin affirme par ailleurs qu'il ne faut pas faire «d'amalgame entre le Police and Criminal Justice Bill, à savoir les procédures du Criminal justice system et un acte de torture» car il ne faut pas venir avec une loi pour sanctionner la torture, qui, reste injustifiable et est déjà non autorisée par la Constitution.

 D'ajouter que «Torture by public official, qui a toujours été prohibée dans ce pays, est une offense spécifique dans le Criminal code».

Dressant l'historique, l'Attorney General précise que c'est après une recommandation du Comité des droits de l'homme de Genève, qu'une provision spécifique avait été faite pour cette offense.