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Variole du singe: les échantillons de trois cas suspects envoyés en Afrique du Sud
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Variole du singe: les échantillons de trois cas suspects envoyés en Afrique du Sud
Après le Covid-19, la menace de la variole du singe plane sur le pays. Le ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal, a, hier, confirmé que trois cas suspects de Monkeypox ont été détectés à Maurice. Il s’agit de deux voyageurs arrivés récemment à Maurice et un cas contact suspect.
Pour ce qui est des tests, les réactifs (reagents) ne sont pas disponibles localement. Du coup, des échantillons ont été prélevés sur les trois patients suspects et seront envoyés en Afrique du Sud dans un laboratoire virologique accrédité par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Les résultats seront connus d’ici le milieu de la semaine prochaine.
Pour détecter si c’est le Monkeypox, il faudra extraire l’ADN du virus pour l’envoyer en Afrique du Sud. C’est en laboratoire que des Polymerase Chain Reactions (PCR) seront réalisés pour détecter l’orthopoxvirus, responsable de la variole. Ensuite une vérification du type de variole sera réalisée pour confirmer si c’est bien celle du singe.
Les services de surveillance des maladies ont immédiatement placé les trois personnes en observation. Elles sont suspectées d’avoir des symptômes proches de ceux du Monkeypox. Mais selon une source au ministère de la Santé, les patients n’ont pas de lésions sur le visage pour l’instant.
Le protocole veut que tout cas suspect soit placé en observation dans un centre de santé ou à son domicile. Le parcours des patients est retracé afin de déterminer s’ils ont voyagé dans un pays où la variole du singe est endémique, en Afrique de l’Ouest, ou dans un pays où la maladie prend de l’ampleur comme en Europe.
Au niveau mondial, les infections sont détectées hors des pays où la variole du singe est endémique. Ce type de variole apparaît principalement sur le visage et le corps. Les patients souffrent de lésions, de forte fièvre, de migraine, de courbatures, de fatigue et un gonflement des ganglions lymphatiques. Le mode de transmission est le contact avec des animaux ou humains déjà infectés. Ou un contact direct avec les lésions, les fluides corporels et les sécrétions respiratoires.
Les patients doivent être isolés et les symptômes soignés avec des antiviraux dépendant de l’évolution de la maladie. Le personnel médical doit porter des PPE pour s’occuper des patients. Il existe un type de vaccin avec le virus atténué de la variole appelé Jynneos et développé par le laboratoire Bavarian Nordic A/S. L’administration se fait en deux doses et l’immunité est d’environ deux ans.
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