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Jagutpal: «Je continuerai à chanter koukouroukoukou avec ma famille»
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Jagutpal: «Je continuerai à chanter koukouroukoukou avec ma famille»
La séance parlementaire d'hier a été, comme d'habitude, riche en petites phrases et événements insolites. Voici une petite sélection.
Kailesh Jagutpal : «Koukouroukoukou (…) PMSD so kok inn aret santé»
«Je suis persuadé que plusieurs d’entre nous sommes fans de feu Kishore Kumar et des chansons de la superproduction Bombay to Goa, avec Amitabh Bachchan, s’il vous plaît. Est-ce un péché de célébrer la Noël chez mon cousin en entonnant les chansons de Kishore Kumar en compagnie des membres de ma famille ? Dois-je rappeler à la Chambre combien de membres ont assisté à des rassemblements publics sans masque ? Revenant au koukouroukoukou, est-ce que cette chanson en hindi est si mauvaise? Est-ce que chanter du Kishore Kumar est interdit ? Dois-je danser la Macarena ? Je continuerai à chanter koukouroukoukou avec ma famille pour Noël et le Nouvel an. Au moins, je peux chanter koukouroukoukou. PMSD so kok ine aret santé li.»
Vikash Nuckcheddy : «Zot inn gagn kout savat Dodo dan figir»
«Si nous n’avions pas souffert de la pandémie, il n’y a pas de doute que nous aurions encore augmenté la pension. Ces mêmes personnes, qui critiquent ce gouvernement, avaient dit, en 2014, qu’il serait impossible de payer Rs 5 000 de pension par mois. Ce gouvernement a introduit le salaire minimum alors que nos mères et sœurs gagnaient Rs 1 500 par mois. À cette époque, le Premier ministre d’alors n’avait pas hésité à dire : ‘SSU pann fer pou donn bibron.’ Alors que ces femmes réclamaient leurs droits. Aujourd’hui, ces mêmes personnes prétendent être les défenseurs de la population. Je condamne les agissements de certains membres de la force policière, mais je condamne aussi les double standards de l’opposition, qui prétend être choquée par les clips en circulation (…) Zot inn gagn kout savat Dodo dan figir (…)»
Deven Nagalingum : «Il est interdit de tomber malade dans notre pays»
«Nous avons vu des hausses de prix scandaleuses. Récemment, la majoration des coûts du diesel et de l’essence aurait pu être évitée si le gouvernement avait à cœur l’intérêt de la population. Mais ils ont décidé de frapper fort. Et il faut croire qu’il est interdit de tomber malade dans notre pays car les médicaments coûtent tellement cher et les hausses sont tellement fréquentes que les patients sont contraints d’en acheter moins (…) et de ce fait, continuent à souffrir.»
Farhad Aumeer: «Rien vu, rien entendu»
«Le High Level Committee sur Covid-19, présidé par notre Premier ministre, n’a rien vu ni entendu concernant le changement dramatique du prix d’un comprimé de Molnupiravir, coûtant Rs 9,30 le 6 décembre pour être acheté à Rs 79,90 le lendemain. Le Premier ministre, en tant que président de ce comité, nous fait croire qu’il n’était simplement pas au courant de cette malversation et donc, quelqu’un a autorisé ce hold-up de l’argent du peuple. Bien sûr, une enquête a été ouverte et l’enquêteur n’est autre que l’ICAC. La suite de ce tragique feuilleton n’est pas si difficile à deviner. Le scandale ne concerne pas le distributeur CPN, il ne s’agit pas de 80 millions de roupies. Il concerne les mécanismes mis en place pour garantir aux bénéficiaires une navigation fluide vers l’enrichissement. Le Budget ne mentionne pas comment la Santé pense régler le problème de rupture de stocks de médicaments dans les pharmacies des hôpitaux, surtout ceux qui sont en grande demande, vu qu’on a un taux très élevé de maladies non transmissibles. Une meilleure coordination entre le médecin traitant et la pharmacie diminuerait beaucoup les tracasseries de ce peuple.»
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