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Licenciements «politiques»: l’Air Mauritius Cabin Crew Association réclame une enquête
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Licenciements «politiques»: l’Air Mauritius Cabin Crew Association réclame une enquête
Dans un courrier au Premier ministre, l’exécutif de l’Air Mauritius Cabin Crew Association (AMCCA) se dit très concernée par les allégations de Sherry Singh concernant Air Mauritius (MK), notamment que 50 % des licenciés l’ont été par rapport à leur coloration politique, que c’était la mauvaise gestion qui a mené la compagnie à sa perte, qu’il avait fait placer la compagnie sous administration volontaire pour la prémunir contre les réclamations des créditeurs et que les promotions s’effectuaient par ceux au pouvoir et sur une base de favoritisme.
L’AMCCA réclame une enquête sur ces allégations «sérieuses» et se dit très préoccupée par l’avis de vacances internes pour Senior Flight Pursers (SFP) émis le 1er juillet et qui indique un manque de SFP alors que 30 d’entre eux ont été mis en retraite forcée et qu’il n’en reste que 18 sur les 60 d’avant l’administration volontaire.
Le syndicat souligne que depuis l’ouverture des frontières, les Flight Pursers (FP) effectuent les tâches des SFP. Le syndicat souligne que le poste de FP n’existe pas officiellement dans la structure de MK et n’a donc pas d’échelle salariale alors qu’en pratique, il y a trois types de FP opérant sous différents contrats.
Le syndicat a d’ailleurs soumis ce dossier devant la Commission de conciliation et de médiation et devant l’Employment Relations Tribunal. Mener un tel exercice avant que ces instances ne tranchent constitue «un outrage», selon le syndicat. De plus, l’exercice sera perçu comme «discriminatoire politiquement». Le syndicat estime qu’un tel exercice de promotion devrait avoir lieu uniquement quand la structure de l’équipage, l’échelle salariale et les conditions de travail sont déterminées par MK et l’organigramme correctement défini. À ce jour, les employés travaillent tous les jours, jours fériés et dimanches inclus et leur enveloppe salariale est inférieure à 50 % alors que le coût de la vie a énormément augmenté.
Pour toutes ces raisons, le syndicat demande au Premier ministre d’ouvrir une enquête urgente sur MK et de rétablir les conditions de travail d’avant l’administration volontaire.
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