L’île n’a pas résisté aux attaques de la pandémie. Agalega a enregistré ses premières contaminations et, comme partout ailleurs dans le monde, dans un premier temps, les cas vont augmenter avant de se stabiliser. Alors que la population crie au manque de soins, le ministère de la Santé rassure…

Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux hier, un Agaléen avance qu’il s’est rendu dans un centre de santé pour être testé du Covid-19, mais en vain. Franco Poulay explique qu’il a été en contact avec des personnes positives, raison pour laquelle il cherche à être dépisté. «Enn kestion sékirité nou fami. Mé pé tret nou kouma lisien», déplore l’internaute. D’autres personnes sur la vidéo sont dans la même situation et attendent désespérément.

Sollicité, le ministère de la Santé a fait savoir que toutes les dispositions ont été prises pour la population sur place. Une première cargaison de médicaments, de tests antigéniques, des PPE et cinq concentrateurs d’oxygènes seront envoyés sur l’île en urgence par le Dornier. Parmi les médicaments figurent le Molnupiravir et des antibiotiques pour environ 500 personnes.

Concernant l’équipe médicale sur place, elle sera renforcée avec un infirmier, et un officier du ministère de la Santé. Pour rappel, la partie nord de l’île compte 300 habitants et 1 200 officiers indiens. Quant à la partie sud, y vivent environ 100 habitants. 1 567 personnes sur l’archipel ont eu trois doses de vaccin. Une source indique que l’évolution est suivie sur une base quotidienne et des décisions seront prises selon la situation. Lundi, 13 cas avaient été recensés.

Il nous revient qu’au total, Agalga compte 12 lits d’hôpitaux avec une salle d’isolement de quatre lits supplémentaires pour les personnes positives. Quant aux travailleurs indiens, ils sont traités dans l’hôpital construit par AFCONS pour ses employés. L’établissement compte un mini-laboratoire, un appareil X-Ray avec le personnel approprié.