Ayant travaillé au sein d’importantes entreprises, l’ex-haut cadre de Lornho et président non-exécutif du Mauritius Development Investment Trust, est bien placé pour mesurer l’impact de la récente notation de Moody’s. Le passage d’une notation de Baa2 négatif à Baa3 stable n’est pas une bonne nouvelle mais il estime que le pays a tous les atouts pour remonter la pente. «Il faut», dit-il, «repérer les moyens susceptibles de nous aider à améliorer le niveau de productivité des entités engagées dans la production pour le marché local et toucher les prestataires de services locaux.» Le tourisme et l’offshore disposent d’un important potentiel pour faire rentrer des devises dans le pays.

Le gouvernement devrait, par ailleurs, identifier les mesures pour rehausser la productivité. Il évoque aussi une réduction de la charge fiscale de 15 % pour ceux qui produisent pour la consommation locale alors que les entités exportatrices ne paie que 3 %. Sur l’endettement souverain, Georges Leung Shing estime qu’on peut réduire la politique actuelle d’investissement dans les infrastructures qui contribuerait à une réduction de la dette publique. Le ciblage des allocations est aussi indispensable pour aider l’État à réduire ses dépenses.