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Emploi en Europe et au Canada: une arnaqueuse recherchée
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Emploi en Europe et au Canada: une arnaqueuse recherchée
Elle est «wanted». Cette femme de 22 ans originaire d’un faubourg de Rose-Hill aurait arnaqué des personnes à hauteur de plusieurs millions de roupies. Cinq plaintes ont été enregistrées contre elle au poste de police de Rose-Hill lundi. Le mode opératoire de «l’arnaqueuse», qui opérait via Facebook : faire croire aux victimes qu’elle dirige une société qui recrute des gens pour travailler au Canada et en Europe. Des Mauriciennes et des Malgaches sont tombés dans son piège. D’autres personnes qui ont été bernées comptent consigner une déposition contre la présumée escroc en série.
Parmi les victimes qui ont dénoncé la jeune femme : une habitante de Camp-Yoloff, Port-Louis, âgée de 29 ans. Celle-ci a expliqué aux enquêteurs qu’elle a vu une annonce sur Facebook, en septembre 2021, faisant état qu’une société offrait des services de consultant aux personnes qui souhaitent émigrer à l’étranger. La plaignante dit avoir pris contact avec la supposée agence. Elle a rencontré une femme qui s’est présentée comme une consultante prénommée Priscilla qui lui a donné rendez-vous à Ébène. La dénommée Priscilla aurait aussi présenté la directrice de la société à la jeune femme qui lui a montré plusieurs plans et des documents pour s’enregistrer afin d’obtenir un permis de travail au Canada.
Convaincue qu’elle avait affaire à des professionnelles, l’habitante de Camp-Yoloff a fait un versement de Rs 80 000. Elle dit avoir contacté les employés de la société en janvier pour savoir où en étaient les procédures. Ces derniers lui auraient dit que cela prendrait environ six mois. Elle a essayé de les contacter de nouveau, sans succès.
Une agente de sécurité de 34 ans habitant Pailles et deux Malgaches qui ont aussi porté plainte disent avoir fait un dépôt de Rs 56 000 chacun dans l’espoir d’obtenir un permis de travail au Canada. Les policiers ont vérifié si la firme mentionnée existait bel et bien. Ils ont découvert qu’elle était fictive. L’enquête se poursuit.
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