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Jet de pierres sur le bungalow de SAJ: une «plaisanterie» qui coûte cher à quatre jeunes
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Jet de pierres sur le bungalow de SAJ: une «plaisanterie» qui coûte cher à quatre jeunes
Ils ne savent pas à qui appartient la propriété et pour s’amuser, ces quatre habitants de Baie-du-Tombeau lancent des pierres sur le bungalow de feu SAJ. Ce geste leur a valu une nuit en cellule policière.
Depuis mercredi, la vie de ces quatre jeunes habitants Baie-du-Tombeau a basculé. Ils ignoraient que leur plaisanterie leur ferait passer une nuit en cellule. Yohan Netta, Bradley Jolicoeur, tous deux de 18 ans, Jean Loïc Lamarque, 19 ans, et un mineur de 16 ans ont été arrêtés à la suite des incidents qui ont eu lieu au bungalow de feu sir Anerood Jugnauth dans la soirée du lundi 8 août à Baie-du-Tombeau. Les suspects ont été placés en détention policière à l’exception du mineur qui a été relâché sur parole. Ces jeunes qui, jusqu’à mercredi, avaient un casier judiciaire vierge, ont ensuite comparu devant le tribunal de Port-Louis jeudi où une accusation provisoire de «damaging building» a été logée contre eux. Ils ont retrouvé la liberté conditionnelle contre une caution de Rs 1 150.
Lors de leur interrogatoire, les accusés ont dit ignorer à qui appartenait le bungalow et qu’ils s’amusaient à faire une plaisanterie en lançant des pierres. «Nous ti pe avoy ross pou pran plaisir. Nou pa kone pou ki sanla sa campement la», ont déclaré Yohan Netta, Bradley Jolicoeur, Jean Loïc Lamarque et l’adolescent lors de leur audition par la Criminal Investigation Division de Port-Louis Nord. Des habitants du quartier qui connaissent ces jeunes disent que ces derniers sont sans histoire. «Zot ban piti korek san zistwar», assurent-ils. «Ils n’ont pas réalisé les conséquences de leur plaisanterie. C’est dommage qu’ils en sont arrivés à cette situation», déplorent leurs amis.
Pour rappel, dans la soirée de lundi vers 18h30, des pierres avaient été lancées sur le bungalow appartenant à l’ex-Premier ministre et ex-président de la République et ont atterri dans la piscine. Des individus jouaient au laser et éclairaient le bâtiment. C’est un membre de la VIPSU qui agissait comme sentinelle qui a donné l’alerte et a appelé son supérieur pour lui faire part de l’incident. Pour des raisons de sécurité, il n’a pu quitter son poste pour aller jeter un œil après avoir entendu du bruit. Il n’a pas été atteint par les projectiles.
Des policiers de la Divisional Supporting Unit se sont rendus sur les lieux. Des pierres ont été retrouvées dans la cour et dans la piscine.
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