Une soirée arrosée qui se termine en drame. La découverte du cadavre de ce tailleur de 51 ans a mené à l’arrestation et la détention de deux de ses amis. L’abus d’alcool aurait dégénéré en violence mortelle… 

Découverte macabre sur les berges de rivière Patate à Surinam, hier matin. Le corps sans vie de Sanjay Leckraz, un tailleur de profession habitant le village, a été retrouvé. La victime, qui avait un penchant pour la bouteille, portait des ecchymoses au visage. La piste criminelle est privilégiée par les enquêteurs. La scène de crime a été examinée par des éléments du Scene of Crime Office de la Southern Division. La rivière se trouve à environ 800 mètres de la maison du quinquagénaire. 

Suite aux informations recueillies sur le terrain, la police a appris que Sanjay Leckraz était samedi avec des amis pour une soirée de beuverie au bord de la rivière. La Criminal Investigation Division de Souillac a déjà procédé à l’arrestation de deux de ses camarades habitant le quartier. Pressé de questions, l’un d’eux, âgé de 36 ans, a avoué avoir eu une altercation avec Sanjay Leckraz, aussi connu comme Maya Sanjay, après avoir eu des relations sexuelles avec ce dernier. «Nou ti pé bwar, apré mo’nn gagn rélasion ar li. Li pa ti pé rod rétourn lakaz. Enn lager inn lévé, mo’nn bat li. Mo’nn trenn li pou fer li alé, li pa pé rod alé mem, mo’nn kit li an plas», a relaté le suspect aux enquêteurs. 

Le deuxième suspect appréhendé, âgé d’une quarantaine d’années, a déclaré qu’il ne donnerait sa version des faits qu’en présence de son homme de loi. Les deux amis de Sanjay Leckraz ont été placés en détention. 

L’enquête est menée par le sergent Figaro et la brigade criminelle de Souillac sous la supervision du surintendant Surnam et de l’assistant surintendant Callychurn. La thèse de foul play a été confirmée par l’autopsie. Le médecin légiste de la police, le Dr Ananda Sunnassee, attribué le décès de Sanjay Leckraj à une «asphyxie par strangulation». Le premier suspect dit cependant que Sanjay Leckraz respirait toujours quand il l’avait laissé et qu’à aucun moment il ne l’a étranglé.