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Affaire Akil Bissessur: l'avocat retrouve la liberté conditionnelle
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Affaire Akil Bissessur: l'avocat retrouve la liberté conditionnelle
(MISE A JOUR) Revirement de situation. Alors qu’en cour, hier, le représentant du Directeur des poursuites publiques (DPP) avait objecté à la demande de liberté conditionnelle d’Akil Bissessur, la donne a changé en ce mardi 6 septembre. Il a fait savoir, en cour, qu’il n’objecte plus à cette demande. Ainsi, Akil Bissessur a été libéré après avoir payé deux cautions de Rs 50 000.
Un «judge’s order» attendu
L’avocat Akil Bissessur a comparu devant le tribunal de Bambous dans l’après-midi d’hier, lundi 5 septembre, dans le cadre de la motion pour sa remise en liberté conditionnelle. Quant à l’enquêteur principal dans cette affaire, l’inspecteur Ritesh Ramlugun, du Central Criminal Investigation Department, a exposé à la cour les principales avancées de l’enquête. Il a fait savoir que les outils informatiques du suspect ont été examinés, des «further statements» ont été pris de lui ainsi que des prélèvements d’ADN.
L’inspecteur Ramlugun a expliqué que la police attendait un judge’s order pour pouvoir solliciter l’opérateur de téléphonie mobile d’Akil Bissessur et procéder à un examen complet des outils informatiques. Ainsi, si des conversations ont été effacées, elles pourront être retracées. Les résultats des analyses ADN sur la drogue saisie n’avaient pas encore été communiqués à hier après-midi. L’inspecteur Ritesh Ramlugun a aussi confirmé que Mᵉ Akil Bissessur a, lors de son interrogatoire, donné les noms des deux policiers qui ont effectué une perquisition chez sa compagne, Doomila Moheeputh, le 19 août, et allègue que ces derniers auraient introduit volontairement de la drogue dans la maison.
Autre élément mentionné, c’est que le portable d’Akil Bissessur n’était pas en bon état lorsque l’IT Unit de la police en a pris possession pour être l’examiner. À sa sortie de la cour, Mᵉ Sanjeev Teeluckdharry, l’un des représentants juridiques d’Akil Bissessur, a déploré cette situation. «Akil finn donn so konsantman pou examinn tou so bann ‘device’ é ‘account’. Li régrétab aprann ki téléfonn Akil ti an mové éta alor ki li ti rémet sa lapolis an bon éta apré so arestasion. Kestion ki bizin posé: eski Striking Team finn kas sa apré?» se demande l’avocat.
Quant à Mᵉ Rama Valayden, il se demande pourquoi la police n’a pas sécurisé les images CCTV et Safe City pendant une semaine pour voir les allées et venues d’Akil Bissessur comme il le leur avait demandé. Il aurait appris que seules les images du 19 août, jour de l’arrestation de l’avocat, ont été sécurisées. Il dit bénéficier de l’aide de l’ex-chef juge Eddy Balancy.
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