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Explorations de Monaco: Place à une aventure humaine, scientifique et environnementale
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Explorations de Monaco: Place à une aventure humaine, scientifique et environnementale
Les choses sérieuses débutent pour les explorateurs et scientifiques de la société des Explorations de Monaco. Si Maurice a été le point de départ de cette fameuse expédition, l’île sera également le point d’arrivée, le 24 novembre. D’ici là, la centaine de navigateurs professionnels et amateurs espèrent découvrir les secrets les mieux gardés de l’océan Indien…
Cette mission va contribuer à la protection de l’environnement marin. C’est ce que soutient Gilles Bessero, le chef de mission. C’était lors d’une rencontre avec la presse, hier, à la veille du début de l’expédition à bord du bateau sud-africain S.A. Agulhas II. Ces recherches permettront de découvrir encore plus sur la biodiversité dans les océans, plus précisément celle de l’océan Indien. «On connaîtra les effets des menaces sur cette biodiversité. Et l’on pourra essayer d’y remédier et de se protéger afin que nos enfants et petitsenfants puissent avoir un océan beau à voir.» Gilles Bessero rappelle néanmoins que la contribution de l’équipage des Explorations de Monaco sera modeste.
«On connaît mieux la surface de la Lune ou celle de Mars que celle de l’océan. Car uniquement 25 % de la profondeur à un point donné a été cartographiée à ce jour.» En tout cas, les scientifiques auront deux priorités lors de cette expédition. En premier lieu, un focus sur la zone Saya de Malha qui fait partie du plateau des Mascareignes, et qui est située entre Maurice et les Seychelles. «Nous y serons pendant une période de 15 jours. Le prince Albert II de Monaco nous y rejoindra.» Il ne faut pas oublier que cette expédition se fait justement grâce au soutien du prince.
Deuxièmement, l’équipe entamera des recherches sur l’Aldabra qui appartient aux Seychelles et une autre sur St-Brandon. Cette aventure permettra aux professionnels et aux étudiants de la Sorbonne de travailler ensemble. Une épopée qui se fera dans une ambiance cordiale et amicale, soutient Céline Dimier, ingénieure biologique. «Il est vrai que vivre pendant deux mois ensemble s’avère être une aventure en ellemême. On se retrouve à deux voire trois dans une cabine, et quelques fois le courant peut ne pas réellement passer. Mais on fait de notre mieux pour que tout fonctionne.»
Elle a donné un aperçu des équipements qui seront utilisés lors de cette expédition. «On récolte les échantillons à 6 000 m de profondeur quelques fois. Puis, plusieurs étapes s’enchaînent afin que l’on puisse découvrir le mystère qui entoure des mers.» Toutefois, elle ajoute que parfois, ses proches lui manquent. «Surtout au bout de trois mois, on ne pense qu’à rentrer… »
Pour cette traversée, ils pourront également compter sur un équipage sud-africain qui dirige le bateau. Samkelo Sayimane, troisième officier de l’équipe de pilotage, fait visiter son antre. Le bateau contient du matériel dernier cri, ce qui facilite aussi la traversée de l’océan. En tout cas, l’ancre est levée en ce mercredi 12 octobre et elle sera jetée le 24 novembre à Port-Louis.
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