L’enquête policière ouverte après le démantèlement d’un réseau de prostitution dans un salon de massage à Curepipe avait franchi une étape plus importante en procédant à l’arrestation d’un caporal. Des balles et des traces de substance soupçonnée d’être de la drogue ont été retrouvées chez lui, il y a deux mois. 

Le caporal a porté plainte contre un inspecteur de police de la Division Supporting Unit (DSU) au poste de police de Curepipe, samedi, pour false and malicious denonciation. Le policier, interdit de ses fonctions et résidant à Camp-Caval, a rapporté que, le jeudi 6 octobre, il se trouvait à l’arrière du bureau de la Central Investigation Division (CID) de Curepipe quand l’inspecteur de police se trouvait en compagnie d’un sergent, tous deux affectés à la DSU Central Division. L’inspecteur l’aurait approché pour une conversation concernant un cas de possession de munitions dont il est inculpé. 

Il refuse de lui parler parce qu’il a déjà déposé une plainte contre l’inspecteur à l’Independent Police Complaints Commission. Il part à la CID pour son enquête. Il quitte ce bureau pour se rendre chez lui. En marchant, un policier l’approche et l’informe qu’il est en état d’arrestation. Il en demande la raison. Le constable répond que l’inspecteur P. l’en informera et lui intime de l’accompagner au bureau de la DSU. 

Il attend pour avoir une explication mais un autre inspecteur l’informe qu’il y a une déclaration contre lui par l’inspecteur pour une affaire d’intimidation criminelle. 

Le caporal a tenu à préciser qu’il n’a jamais menacé l’inspecteur de quelque manière que ce soit et le contenu de sa déclaration constitue une «dénonciation fausse et malveillante par écrit». Il souhaite que la police enquête.