Publicité
Découvre les plus belles îles du littoral
Par
Partager cet article
Découvre les plus belles îles du littoral
Les eaux côtières de l’île Maurice et de Rodrigues sont couvertes d’îlots plus ou moins fréquentés. Lieux incontournables pour les voyageurs, les petites îles coralliennes et îlots volcaniques qui parsèment le littoral sont des versions miniatures de ce que fut Maurice autrefois. Différents les uns des autres, ces îlots ont tous un charme unique et pittoresque. On peut y aller pour pratiquer diverses activités et profiter des plages et du lagon turquoise. Nous te faisons découvrir ces différentes îles et le programme de conservation de la Mauritian Wildlife Foundation (MWF)
Le Coin-de-Mire
Aussi connu comme le Gunner’s Quoin en anglais ou comme la baie des confettis par les plongeurs, le Coin-de-Mire est un site qui attire beaucoup les touristes. Il est facilement visible de la côte et aisément reconnaissable à son profil pentu. Situé à huit kilomètres de la côte nord de l’île Maurice, il ne peut être visité sans autorisation spéciale, étant classé réserve naturelle protégée, abritant de nombreux oiseaux. Le Coin-deMire possède un écosystème dominé par quarante-huit espèces exotiques et vingt-quatre espèces endémiques.
L’île Ronde
L’Île Ronde est une réserve naturelle fermée, à 22,5 km au large de la côte nord-est de Cap-Malheureux. C’est la deuxième plus grande île mauricienne avec une superficie de 219 ha et une altitude de 280 m au-dessus du niveau de la mer. L’île est un cône volcanique de basalte et de tuf, datant de 25 000 à 100 000 ans. Round Island a été classée réserve naturelle en 1957. L’île est fermée au public. C’est l’une des rares îles au monde à n’avoir jamais été envahie par des mammifères prédateurs tels que les rats et, à ce titre, conserve un important vestige d’un écosystème mauricien terrestre côtier avec des invertébrés*, des reptiles et des plantes uniques. L’île Ronde est également reconnue internationalement par BirdLife International comme une zone importante pour les oiseaux. Elle a depuis été acceptée comme l’une des deux zones marines importantes pour les oiseaux de la République de Maurice par le biais de la Convention de Nairobi, qui souligne l’importance des eaux environnantes.
L’île Plate
Située à 12 km de la côte nord de Maurice, l’île Plate est une île corallienne parmi les plus grandes du Nord, d’une superficie de 253 hectares. Elle est reconnaissable par sa colline de 102 m de haut qui abrite l’un des deux seuls phares en- core opérationnels du pays. Cette île classée réserve naturelle est riche en plantes endémiques*, lézards, poissons et récifs colorés. Avec ses kilomètres de plages immaculées, elle est très prisée pour la baignade. Toutefois, la passe que l’on doit emprunter pour s’y rendre se trouvant entre deux récifs, les forts courants rendent l’accès dangereux. C’est pourquoi il est conseillé d’y aller tôt le matin, lorsque la mer est calme.
L’île d’Ambre et l’île-aux-Bernaches
Au nord-est de l’île principale se trouvent l’île d’Ambre et l’île-aux-Bernaches, qui sont populaires auprès des habitants et des touristes pour les excursions généralement organisées sur une journée. L’île-aux-Bernaches cache de petites criques de sable ombragées qui sont idéales pour les pique-niques.
L’île d’Ambre n’a pas de plages, mais est couverte de mangroves qui lui donnent un air mystérieux. Pour préserver sa forêt, le gouvernement de Maurice a créé une promenade de 3 km environ dans la nature, de sorte que les visiteurs peuvent la découvrir de l’intérieur sans détruire l’environnement. La meilleure façon de la visiter, cependant, serait d’en faire le tour en kayak.
L’île-au-Phare
L’île aux Fouquets, aussi connue sous le nom de l’île-au-Phare, se situe au sud-est de Maurice, au large du village de Mahébourg. D’une superficie d’environ 5 hectares, elle est classée monument historique. Les vestiges du phare et autres structures datant de l’époque des colonies sont encore présents et préservés. L’île-aux-Fouquets est posée sur des récifs au bord d’un abîme qui peut être visité. Depuis le sud-est de Maurice, on aperçoit au loin ce phare où les vagues viennent se briser. Le lagon, parfois agité, est profond de 4 à 6 mètres. Quant à la passe, elle est d’une profondeur de 40 mètres. Cette petite île rocheuse a été témoin de la victoire navale française des troupes napoléonienne qui est inscrite sur l’Arc de Triomphe à Paris.
L’île de la Passe
L’île de la Passe est un îlot de 2,4 ha situé dans la baie de Mahébourg. En bordure du récif, à l’entrée de la passe principale qui mène au lagon de Grand-Port, cet îlot est d’une extrême importance historique à la fois sur le plan local et international, et peut justifier son statut de site du patrimoine mondial de l’UNESCO en raison de son histoire, des fortifications existantes et de la beauté de ses paysages.
L’îlot abritait autrefois un écosystème côtier sec de plaine, soutenant un assemblage d’oiseaux de mer indigènes/endémiques, d’oiseaux terrestres, de reptiles, d’invertébrés et de plantes indigènes, semblables à celui de l’île-aux-Aigrettes. L’assemblage sur l’île de la Passe a été sévèrement réduit en raison du défrichement de sa végétation d’origine, du développement de l’île pour des besoins militaires stratégiques, de l’introduction de prédateurs maintenant supprimés et des activités de visiteurs incontrôlées.
L’île-aux-Aigrettes
L’île-aux-Aigrettes est une petite île (27 ha) située dans la baie de Mahébourg, à environ 850 m au large de la côte sud-est. Contrairement à Maurice qui est d’origine volcanique, l’île-aux-Aigrettes est constituée de calcaire corallien. Elle abrite les derniers vestiges de la forêt côtière sèche, qui se trouvait autrefois autour de la majeure partie de l’île Maurice. L’île-aux-Aigrettes a été affectée par l’exploitation forestière et le défrichement, et l’introduction d’espèces animales et végétales exotiques a presque détruit la faune et la flore indigènes. En 1965, l’île a été déclarée réserve naturelle et les intenses efforts de conservation ont abouti à la restauration de la forêt et à la réintroduction d’espèces rares qui avaient depuis longtemps disparu de l’île. Une vaste restauration a été réalisée, avec l’élimination des plantes et des animaux introduits, la plantation d’espèces côtières indigènes et la réintroduction d’espèces endémiques d’oiseaux et de reptiles. Désormais, les visiteurs peuvent découvrir l’écosystème restauré aussi près que possible de son état d’origine avant l’arrivée de l’homme et la destruction qui en a résulté.
L’île-aux-Cocos
MWF a également travaillé pour améliorer le potentiel écotouristique de l’île-aux-Cocos car c’est une des principales attractions touristiques à Rodrigues. Un guide de terrain de 47 pages sur la flore et la faune de l’île-aux-Cocos a été rédigé, cinq panneaux didactiques ont été placés sur l’îlot et un nouveau sentier d’observation a été créé pour permettre aux visiteurs d’approcher les oiseaux marins sans les déranger. MWF travaille en étroite collaboration avec le Département des Forêts de Rodrigues et Discovery Rodrigues pour tous les travaux ayant trait aux projets sur cet îlot.
Publicité
Les plus récents