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Mᵉ Neelkanth Dulloo: «Il sera peut-être libéré après les élections générales»
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Mᵉ Neelkanth Dulloo: «Il sera peut-être libéré après les élections générales»
«Pour moi, Bruneau Laurette sera peut-être libéré après les élections générales.» C’est la déclaration faite par Mᵉ Neelkanth Dulloo à sa sortie des Casernes centrales hier après-midi en réponse aux questions des journalistes. Cet avocat de Bruneau Laurette a affirmé : «Nous avons établi un calendrier de travail aujourd’hui. Comme je l’ai dit hier, il y a des «outstanding issues», dont l’enquête sur le «breach of ICTA», dont les «complainants» sont des policiers. J’ai compris qu’ils se sont sentis terrifiés par les expressions utilisées par M. Laurette constitutionnellement.»
L’équipe de M. Ghoora a posé des questions sur la frayeur ressentie par les policiers et une partie de l’enquête a été bouclée hier, a ajouté Mᵉ Dulloo. L’enquête sur le «breach of ICTA» se poursuit aujourd’hui à 13 heures. Quant à l’enquête sur la drogue, Mᵉ Dulloo a soutenu que son collègue et ami, Mᵉ Shakeel Mohamed, a contre-interrogé le surintendant Ghoora de la MCIT et la police a pris des dispositions pour «meet certains critères». La défense, a-t-il ajouté, donne le temps à la police de s’organiser.
«Il y a beaucoup d’éléments à mettre devant la défense avant qu’elle ne commence à donner sa version», a-t-il affirmé. Mᵉ Dulloo estime que l’enquête sur la drogue peut commencer début décembre et être bouclée à la fin de décembre. «Nous ne tolérerons pas de délai. (…) Personnellement, je trouve que la libération de Bruneau Laurette aura peut-être lieu après les élections générales.»
Des mains courantes dans différents postes de police pleuvent
Depuis l’arrestation de Bruneau Laurette, vendredi, plusieurs de ses proches ont fait des precautionary measures (main courante en français) dans différents postes de police. Sanjeev Teeluckdharry en avait fait enregistrer une, vendredi, au poste de police de Line Barracks. Rama Valayden, qui serait aussi dans la ligne de mire de certains officiers de police, a, quant à lui, envoyé une lettre au commissaire de police, Anil Kumar Dip.
Lundi, cinq autres personnes ont fait des entrées au poste de police. Ingrid Charoux à Grand-Baie, alors qu’Alain Malherbe, Percy Yip Tong, Ivann Bibi et la fille de Bruneau Laurette ont fait des entrées au poste de police de Moka, tous disant craindre pour leur sécurité.
Alain Malherbe a expliqué aux policiers qu’il aurait reçu un appel d’un numéro masqué lui lançant «ou’nn trouvé kinn arivé avek Bruneau Laurette, apré ou, Yip Tong et Bibi», avant de raccrocher. Il affirme que depuis cet appel, il craint d’être arrêté pour des délits qu’il n’a pas commis. Tout comme Alain Malherbe, Percy Yip Tong s’est aussi rendu au poste de police après avoir été informé de cet appel troublant.
Ivann Bibi a, lui, expliqué qu’il a pris connaissance d’une hit list qu’aurait émise la Striking Team de Jagai sur laquelle figurait son nom et ceux de Bruneau Laurette, de Darren Seedeeal et d’Akil Bissessur. L’activiste devait ajouter que trois d’entre eux ont déjà été arrêtés et il craint qu’il soit le prochain. D’autant plus qu’il aurait reçu plusieurs appels de sources fiables lui demandant d’être vigilant. Il craint qu’il ne soit piégé.
Par ailleurs, la fille de Bruneau Laurette, habitant Petit-Verger, s’est aussi présentée au poste de police de Moka. Elle a expliqué qu’elle habite la maison dans laquelle la police a effectué deux fouilles. Elle craint que la maison ne soit de nouveau perquisitionnée.
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