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L’île aux Crabes: les héritiers veulent se réunir pour contrer l’Assemblée régionale de Rodrigues
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L’île aux Crabes: les héritiers veulent se réunir pour contrer l’Assemblée régionale de Rodrigues
Les spéculations sur la gestion de l’île aux Crabes à Rodrigues continuent de plus belle. En effet, les héritiers de Lisa Larose, qui revendique la gestion de cette île, sont en train de prendre contact avec tous les héritiers par courrier. Le dernier en date est Jean Hughues Ratenon, député de l’Assemblée nationale française de la Nupes. Ce dernier est un élu de la 5e circonscription de l’île de la Réunion sous la bannière de La France insoumise - Nouvelle Union Populaire écologique et sociale (NUPES).
Dans une missive envoyée le 8 novembre, par les héritiers à Rodrigues et à Maurice, au député de la NUPES, qui est de la 5e génération de la lignée de Lisa Larose, ils souhaitent que le député français se déplace à Maurice pour s’engager dans ce combat. Selon la lettre, Jean Hughes Ratenon est le petit-fils d’Yves Larose, soit un héritier de l’île.
Le 26 octobre, l’Assemblée régionale de Rodrigues (ARR) avait émis un communiqué pour faire part qu’un promoteur voulait réaliser un projet immobilier sur l’île aux Crabes. Ce que l’Assemblée régionale a refusé, car l’administration autonome régionale dit être gestionnaire de l’île. L’Assemblée régionale maintient que l’île est bien placée sous sa juridiction et qu’elle est gérée par la commission de l’Agriculture pour l’élevage et les plantations.
Les héritiers de Lisa Larose ont, avec des documents, récusé toute réclamation de l’île par l’ARR. En effet, selon l’un des héritiers qui ont réagi, c’est Ludovic St Martin qui a mis en avant que l’île a été achetée en 1820 par Lisa Larose à Séraphine Pipon. Lisa Larose a résidé sur l’île et s’y était habituée.
L’île aux Crabes est considérée par le ministère du Logement et des terres comme un îlot. Elle se situe à 350 mètres de Plaine-Corail et a une superficie d’environ 100 arpents. Elle mesure 1,1 km de long et 800 mètres de large. L’île est inhabitée depuis des décennies. Mais la faune, la flore et l’élevage de cabris y sont bien présents. Le ministère des Terres et celui de l’Agro-industrie, en partenariat avec l’Assemblée régionale, souhaitent que cette île soit une réserve naturelle en partie.
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