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Médias: Reporters Sans Frontières dénonce le «cyberharcèlement» des journalistes mauriciens
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Médias: Reporters Sans Frontières dénonce le «cyberharcèlement» des journalistes mauriciens
«Les attaques en ligne contre les journalistes ont augmenté à Maurice. Nous demandons aux autorités d’ouvrir immédiatement une enquête, d’identifier et de sanctionner les coupables, et ainsi de mettre un terme à ces campagnes de harcèlement en ligne», soutient Sadibou Marong, responsable du bureau Afrique subsaharienne de Reporters sans frontières (RSF). L’organisation internationale de protection des journalistes, dont le siège se trouve à Paris, fait allusion à la «hit-list» qui aurait été mise en ligne par un groupe proche du parti au pouvoir qui associe des journalistes et des avocats aux barons de la drogue, sans que les autorités, dont l’ICTA, bougent le petit doigt.
Pour rappel, la supposée «hitlist» contient les noms et photos de quatre journalistes, en l’occurrence nos confrères Nawaz Noorbux et Al Khizr Ramdin de Radio Plus, ainsi que Nad Sivaramen et Axcel Chenney de l’express. Outre Noorbux et Ramdin, le patron de Top FM, Kris Kaunhye, et le journaliste Jean-Luc Emile ont consigné, le 10 novembre 2022, des Precautionary Measures à la police car ils affirment craindre pour leur sécurité. La société civile ainsi que des diplomates ont témoigné de leur soutien aux journalistes concernés.
Aucun interrogatoire n’a eu lieu dans cette affaire, alors que dans des cas où des politiciens du pouvoir sont critiqués, la police se montre excessivement zélée.
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