Publicité

Qatar 2022: ces infos qui sont restées sur le banc de touche

20 décembre 2022, 22:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Qatar 2022: ces infos qui sont restées sur le banc de touche

La Coupe du monde est derrière nous certes. Mais les émotions après la superbe finale entre le France et l’Argentine sont toujours là. Si Messi et Mbappé ont volé la vedette lors du match ultime, que les surprises ont été nombreuses tout au long du tournoi, avant de fermer la page, retour sur les chiffres et infos insolites qui ont marqué Qatar 2022.

Des milliards 
Pour accueillir sa première Coupe du monde, le Qatar a mis la main à la poche. Le pays aurait dépensé en tout près de 220 milliards de dollars selon les derniers chiffres disponibles pour bâtir les infrastructures de la compétition. Un budget colossal qui fait de la Coupe du monde au Qatar la plus chère de l’histoire, dix fois plus chère que l’édition précédente en Russie. Ce budget aurait été alloué à la construction des stades, à celle de lignes de métro, ponts, stations d’épuration et nouvelles villes. Le Qatar a également étoffé son offre hôtelière pour accueillir les visiteurs. Pour ce qui est de la construction des 8 stades, le budget était de 6,5 milliards de dollars. 

En contrepartie, le pays hôte estimait que les retombées économiques pourraient atteindre 17 milliards de dollars, comme le prévoyait le président du comité d’organisation de la compétition. Une enveloppe qui comprendrait les revenus générés durant la période de la Coupe du monde mais également ceux qui s’ajouteraient après, liés au tourisme notamment… 

20 degrés à l’ombre 
Le mondial au Qatar était perçu comme une aberration écologique par les associations environnementales, qui craignaient un bilan carbone catastrophique. La chaleur étouffante qui frappe le sol qatari a en effet poussé les organisateurs à prendre des décisions controversées comme climatiser sept de ses huit stades à ciel ouvert en plein désert. Si le Qatar n’a quasiment pas communiqué sur la température de ses stades, on apprenait par exemple qu’au sein du stade Al Janoub, à Doha, qui accueillait le premier match des Bleus, la température en tribune était comprise entre 18 et 24 degrés. 

Des milliers de morts pour que les stades prennent vie 
Si le chiffre de 6 500 morts, d’après une enquête du quotidien britannique The Guardian, est souvent utilisé comme référence, il est en réalité très difficile d’estimer le nombre réel de travailleurs décédés sur les chantiers de la Coupe du monde au Qatar. Pour arriver à ce résultat, le journal s’est appuyé sur les registres de décès produits par les ambassades ou services gouvernementaux de cinq pays ayant de nombreux ressortissants au Qatar (Inde, Bangladesh, Népal, Sri Lanka, Pakistan). 

Mais comme le rapporte Le Monde, ce chiffre présente quelques limites. Les registres des ambassades étrangères consultés par le Guardian ne précisent quasiment jamais l’âge des personnes décédées, ni le lieu de leur mort, ni le secteur dans lequel elles travaillaient. En clair, une partie de ces morts pourrait ne pas être des travailleurs du BTP (NdlR, bâtiment et travaux publics) mais des travailleurs de bureau ou des personnes inactives. Quant au Qatar, le pays conteste fermement ces données et avance un chiffre largement réduit de 37 morts sur les chantiers des stades de son Mondial. 

Il n’y a pas que les joueurs japonais qui ont surpris tout le monde grâce à leur talent lors de ce tournoi…

«Ti» millions 
Le Qatar comptait sur un afflux estimé entre 1 et 2 millions de visiteurs jusqu’à la finale qui s’est jouée le 18 décembre, rapporte l’AFP, alors que le nombre des billets de matches disponibles était de 3,1 millions. Sur les réseaux sociaux en tout cas, pour la finale justement, on a vu des supporters argentins qui se plaignaient de ne pas avoir pu se procurer des billets, dont les prix avaient grimpé en flèche d’ailleurs. 

Un vol toutes les 10 minutes 
Malgré des moyens titanesques déployés pour loger les supporters, le Qatar est un petit territoire de 11 571 km². Il était difficile donc de loger l’ensemble des millions de voyageurs venus assister aux rencontres. Mais comme le rapporte L’Obs, le pays organisateur avait trouvé une solution, considérée comme un nouveau non-sens écologique par les observateurs occidentaux : le Qatar a déployé une navette aérienne pour les fans ayant décidé de résider dans des pays voisins. Ainsi, plus de 160 vols journaliers ont été effectués entre le pays organisateur et les pays voisins, soit un vol toutes les 10 minutes. 

«League» de première… 
C’est du jamais-vu. Même si les Three Lions ont mordu la poussière en quarts de finale, 163 des 831 joueurs de Qatar 2022 évoluent au sein de la Premier League anglaise (19,6 %), soit presque deux fois plus que tout autre championnat. La Liga arrive ainsi en deuxième position avec 86 joueurs engagés. Lors de Russie 2018, 124 des 736 joueurs (16,9 %) évoluaient en première division anglaise, ce qui constituait déjà un record nettement battu cette année. 

PSG vs Bayern 
Même si ceux du PSG – dont Messi, Mbappé et Neymar – ont volé la vedette lors du Mondial, le Bayern Munich, avec 17 joueurs, était le club le plus représenté à Qatar 2022. Les géants bavarois étaient présents dans les équipes d’Allemagne, du Cameroun, du Canada, de la Croatie, de la France, du Maroc, des Pays-Bas et du Sénégal. Quant au FC Barcelone et Manchester City, ils avaient chacun 16 joueurs présents lors du tournoi. 

Wonder Woman et Maverick de Top Gun étaient parmi les supporters américains avant le match des États-Unis face au Pays de Galles, le 21 novembre.

Animaux-devins 
Après le (regretté) Paul le Poulpe ou encore Marcus le Cochon, des humains superstitieux ont une nouvelle fois fait appel à leurs copains animaux pour savoir qui remporterait cette fois la compétition. Parmi : une loutre cendrée de 8 ans appelée Taiyo, le mammifère ayant été élevé au rang de héros au Japon après avoir prédit la victoire 2-1 face à l’Allemagne. On ne vous dira pas qui le sympathique mammifère avait choisi comme gagnant, histoire de ne pas entacher sa réputation. 

On ne ramène pas la (vraie) coupe à la maison… 
La Coupe du monde de football est l’un des trophées les plus célèbres. Une récompense que tous ceux qui pratiquent le sport roi rêvent de soulever au cours de leur carrière. Pourtant, ce moment de gloire n’est qu’une réalité éphémère – d’où le symbolisme du «bisou» peut-être… En effet, le règlement de la Fifa stipule que les vainqueurs du Mondial doivent restituer la coupe le jour où ils quittent le pays organisateur. Avant de rentrer chez eux, les Argentins laisseront donc le trophée à Doha. Toutefois, pour parader et contenter leurs fans une fois de retour chez eux, ils se voient remettre une réplique officielle seulement plaquée or.