2022 aura été fertile en événements – au niveau local et international ! Si le Covid-19 a ralenti sa course et nous a permis partiellement de tomber le masque et respirer, notre pays a été meurtri sur bien des fronts. Nous, journalistes de terrain ou assis derrière nos écrans, avons été au coeur de tous ces drames humains, événements sociaux, politiques et judiciaires qui ont rythmé une année de reprise économique dans la douleur. Ces 365 jours n’ont encore une fois pas été un long fleuve tranquille, avec les contraintes du télétravail, notamment. Mais la synergie et la résilience de notre équipe de rédacteurs, photographes et techniciens PAO nous ont permis de vous être fidèles. Malgré les incertitudes de la «nouvelle normalité» et les défis qui nous attendent en 2023, nous serons là chaque matin pour vous informer de manière responsable… sans peur, ni faveur. Pour que 2023 soit meilleure.

Audrey Harelle: «La vie plutôt que l’envie»

«Retour aux fondamentaux, des souhaits basiques mais universels, pour une vie simple, pour tous. Si chacun avait cela, la Terre tournerait bien mieux. Un toit décent, de l’amour, un revenu correct, à manger, la sécurité, la tranquillité et… des livres ! Après on pourrait rêver que l’on n’ait plus besoin de faire des vœux tellement tout se passe bien. Que nous ayons atteint un degré de civilisation avancée où l’Autre ne fait pas peur ni que l’on envie ce qu’il a au lieu de s’en réjouir (si c’est bien acquis… c’est peut-être là que le bât blesse), où l’on ne veut pas s’accaparer son territoire. La notion de territoire même deviendrait obsolète. Que l’on comprenne que l’on fait tous partie de la même planète, que les continents ont dérivé, il y a des millions d’années, qu’ils continuent, mais qu’ils étaient rassemblés, comme les humains devraient l’être. Prenons conscience de notre universalité (le Covid et le réchauffement climatique devraient nous y aider). Pour que l’Homme de Terre ne finisse pas en purée.»

Mélissa Millien: «(Re)trouvons l’essentiel…»

«Droits humains déshumanisés, démocratie «contrôlée», mensonges maquillés, transparence obscure, justice inique, policiers «bourreaux» ou «planteurs», monnaie dévaluée, précarité sempiternelle, tragédies humaines… Pli ou tourn paz, pli ou trouv zimaz. Le tableau ne s’éclaircit guère. Au contraire. Nous vivons dans une société où les disparités font rage. Où les riches s’enrichissent. Et les pauvres s’appauvrissent. Pourquoi ne pas vivre d’amour et d’eau fraîche, alors ? Détrompez-vous, même l’amour a un prix. Pour ce qui est de l’eau 24/7 (pas si fraîche), on nous tient toujours le bec dans l’eau. Mais le plus important, au-delà de tous ces maux, c’est d’affronter la réalité telle qu’elle est. De s’accrocher à des espoirs (pas si fous). Et privilégier l’authenticité, dans un monde où le faux semble être plus vrai que le vrai. Encore heureux qu’on ne naît pas manipulateurs, corrompus, meurtriers, etc. On le devient ! Cynique ? Non ! Ainsi bas la vie ! Cette année, encore, je ne vous ferai pas mes meilleurs vœux ; pas de «bonne» année 2023, juste pour la forme. Mon vœu est simple : je nous souhaite de (re)trouver l’essentiel. Tout commence par nous, chacun à son niveau.»

Anju Ramgulam: «Vœu plus»

«Qu’est-ce qu’il a morflé notre porte-monnaie cette année. On n’en «vœu» plus de 2022. On se disait qu’après le Covid – même si la sale bête rôde toujours – on pourrait souffler un peu. Mais notre pouvoir d’achat suffoque. Le moteur et le moral des Mauriciens accusent un sérieux coup de pompe. À tel point que l’espoir lui-même est à court de carburant. 2023 sent également le sapin – crise économique, guerre qui n’en finit pas, sécheresse, scandales à tous les étages des décideurs qui ne voient toujours pas kot zonn foté… Malgré tout cela, gardons la pêche, anou manz ar li, même si la chair est trop chère ; avalons du bouillon pour ne pas boire la tasse. En tout cas, on ne «vœu» plus souffrir… Bonne année à tous.»

Marie Claire Lassémillante: «Construisons un avenir plus juste»

«Nous disons adieu à 2022, à une année dure certes… avec la guerre, les drames humains, etc. Nos souhaits ne se sont peut-être pas tous réalisés mais le virus a pris un peu le large et rendu une certaine normalité à nos vies malgré une économie en berne. Mais au-delà de la violence des mots et des actes des uns et des autres, nous avons aussi vu solidarité, compassion et courage se déployer par des actes altruistes. La nouvelle année – avec toutes ses incertitudes – fait peut-être peur. Mais si nous continuons notre quête de justice et de paix, en bâtissant des ponts en famille, au travail et dans la vie quotidienne, notre petite île pourra respirer, grandir et connaître un meilleur sort en 2023. Souhaitons-le très fort !»

Sunil Oodunt: «Ne marchandons pas notre conscience»

«Cela a toujours existé. Que certains vendent leur conscience contre une faveur. Mais, à Maurice, cela prend une tout autre dimension et on parle de cas chaque semaine, parfois quatre à cinq fois par semaine. Par exemple, il n’y a qu’à voir comment des élus des régions rurales ont accepté d’être dictés par des ministres contre des faveurs ou grosses sommes d’argent. Ou encore ces propriétaires de chevaux, supposés être financièrement solides, qui ont choisi de trahir. Ils auraient dû prendre exemple sur Soon Gujadhur. L’année dernière, j’avais souhaité que les seniors, surtout ceux qui n’ont jamais fait un séjour dans un hôtel, aient cette opportunité. Un souhait pas exaucé, mais au moins un politicien, Navin Ramgoolam, a annoncé qu’il compte faire voyager certains, qui n’ont jamais mis le pied dans un avion, à La Réunion. Qu’on commence par ce séjour dans un hôtel !»

Aline Groëme-Harmon: «Captons le maximum d’eau de pluie»

«54 ans d’histoire et toujours souhaiter, attendre, espérer, comme jadis les Mayas, que la pluie tombe. Pour remplir cinq réservoirs. En 2023, souhaitons que ceux qui décident – et agissent – soient arrosés par une pluie d’idées pour capter le maximum d’eau de pluie. Pour qu’en décembre prochain, ne revienne pas l’éternelle litanie des coupures drastiques. Qu’ils soient copieusement arrosés par la volonté – et pas que les discours – de réparer le taux aberrant de 63 % de fuites des mètres cubes gérés par la Central Water Authority. Pour que toute une population n’ait plus à se casser la tête à défaut de kas ros pou tir dilo pour enfin comprendre la définition de 24/7, qui pour certains, ne signifie pas que l’eau doive couler du robinet à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. Quel comble qu’avec toutes nos avancées, il faille chaque été suer à cause du manque d’eau.»

Marie-Annick Savripène: «Redécouvrons le sens du ‘fair-play’»

«L’an dernier, j’avais souhaité que 2022 voit la fin du SARS-COV 2, qui a fait des millions de morts dans le monde. Si les variants ont diminué en intensité, réduisant drastiquement les hospitalisations et le taux de mortalité, on est encore loin de l’étape zéro mort. Je réitère donc ce souhait d’éradication du Covid-19 pour 2023. Cette dernière étant fort probablement une année électorale, mon vœu (pieux ?) est que les partis politiques redécouvrent le sens du fair-play, qu’ils n’appliquent plus la politique du divide and rule, qu’ils n’attisent pas la haine communale, que ces joutes ne soient pas entachées de tentatives de corruption des électeurs et qu’elles se déroulent sans heurts.»

Olivia Edouard: «Gardons l’espoir !»

«2022 a été difficile et pleine d’incertitudes. Nous avons fait face à une succession de crises et à des changements sociaux et climatiques. Elle s’achève et une nouvelle année commence. Que 2023 soit une année de nouvelles résolutions et de décisions concrètes pour surmonter les défis tels que la crise climatique et la menace de récession. Cela, à travers l’effort individuel et collectif. Une année de l’espoir. Mes meilleurs vœux pour une bonne et heureuse année 2023 !»

Melhia Bissière: «Pour plus de résilience»

«Contaminations et décès liés au Covid-19, confinements, pertes d’emplois, flambée des prix : autant d’épreuves qui nous ont accablés depuis 2020. Pour 2023, cela ne semble pas être derrière nous. La leçon que nous a appris la pandémie, c’est qu’il faut s’adapter aux changements inopinés. Mon vœu est que chaque citoyen cultive davantage sa résilience pour parer aux problèmes éventuels et devenir plus fort dans l’adversité. En 2022, mon vœu était la valorisation de la santé, qui reste un atout majeur pour tout humain. Durant l’année écoulée, une plus grande prise de conscience de cet enjeu s’est opérée. Continuons donc la prochaine sur cette lancée en visant plus haut et plus fort.»

Joelle Elix:«Pour l’unité et l’harmonie»

«Après deux années chaotiques, 2022 a été l’année de la relance économique. Je souhaite une nouvelle année encore plus prospère. La fin du chômage. Que cette année apporte son lot d’opportunités à ceux qui recherchent un emploi qu’ils méritent. Que l’unité et l’harmonie règnent dans les familles. Que la femme victime d’abus ait le courage de dénoncer son bourreau. Ce que je désire le plus, c’est que les Mauriciens retrouvent leur pouvoir d’achat. Qu’ils puissent tous manger à leur faim. Pour finir, je souhaite qu’en 2023, chacun de nous retourne à l’essentiel. Que nous prenions le temps d’apprécier les plaisirs simples de la vie.»

Villen Anganan: «Faisons reculer la médiocrité»

«De grâce, qu’on laisse respirer ce pays et sa population, dont un segment de sa classe moyenne est sérieusement confronté à un déclassement social et ceux au bas de l’échelle s’enfoncent inexorablement dans la spirale de la pauvreté. Pour eux, les lendemains ne chanteront pas, malgré les aides sociales du gouvernement. Cela, alors même que les mandarins de l’establishment public, les parasites du pouvoir et les assoiffés d’argent veulent tout accaparer. En cette fin d’année 2022, alors que le bruit des bottes se fait toujours entendre en Ukraine et que la Chine est impuissante devant un retour violent de la pandémie, qui pourrait décimer une partie de ses seniors non vaccinés, on ne peut qu’ardemment souhaiter que Maurice soit épargné d’une nouvelle crise sanitaire et économique ; que la drogue – qui a pris des proportions alarmantes – soit combattue avec force pour éviter qu’elle enlève à terme les bras de nos jeunes, si nécessaires à la croissance du pays. Mais au-delà, il est urgent de faire reculer la médiocrité et le népotisme pour rassurer les professionnels qu’il y a encore de l’espoir pour mettre leurs talents au service du pays.»

Selvanee Vencatareddy-Nursingen: «Le bonheur de vivre sans masque»

«Pour cette nouvelle année 2023, je souhaite une île Maurice, où il fera bon vivre, où le racisme et le communalisme ne feront plus partie de notre vie. Où l’on pourra vivre sans trop se soucier de l’argent. Où l’on pourra marcher librement et sans crainte, dans les rues sans se faire harceler par un pervers. L’année dernière, j’avais souhaité qu’on arrête de porter le masque et que la vie d’avant reprenne son cours normal ; cela s’est plus ou moins réalisé. Je souhaite finalement que ceux qui ont perdu leur emploi avec le Covid, puissent en retrouver un.»

Narain Jasodanand: «Du changement pour soulager le peuple»

«Je souhaitais l’année dernière que le gouvernement arrête de nous faire croire que la construction de routes, de ponts et d’autres infrastructures est bonne pour l’économie. On a vu en 2022 comment le gouvernement a continué à distribuer des contrats et comment le pays a souffert de ces dépenses. Et surtout comment le tout-béton et bitume a provoqué des inondations et pertes d’eau et de terrains agricoles. Mes vœux pour 2023 : puisque le gouvernement ne changera pas de politique, que l’on change de gouvernement. Et pas nécessairement de partis.»

Jean-Pierre Furcy: «Une île ‘propre’ au sens… propre et figuré»

«Je souhaite la fin du népotisme et de la corruption qui contribuent au déclin économique et moral de notre île. J’espère que ceux responsables de l’assassinat de Kistnen soient enfin démasqués et arrêtés. Que la reprise économique soit une réalité et l’extrême pauvreté chose du passé. Je souhaite que les ministres réduisent leurs salaires faramineux et que les députés ne se prennent plus pour des princes au-dessus des lois. Sur le plan international, je souhaite la fin de la guerre en Ukraine et de la récession.»

Carole Grimaud: «Respirons dans un pays en paix»

«L’an dernier l’on a tous souhaité être libéré de nos prisons en tissu. Pouvoir respirer sans suffoquer après... Mais alors que le tissu s’est envolé, la pauvreté s’est installée...

Donc, quoi souhaiter d’autres si ce n’est que la paix ? La paix d’esprit pour ces familles ki pa koné ki pou met dan lasiet manzé. Pour ces jeunes, désespérés, rêvant d’une vie meilleure dans une île Maurice dilapidée… Pour ces enfants, qui continuent de souffrir de l’irresponsabilité.

Et pour nous tous ki pe trasé malgré l’adversité... 2023, s’il te plaît, offre nous cette paix…»

Stewelderson Casimir: «Découverte et spiritualité»

«Comme une impression de déjàvu. Mes vœux pour 2023 ? On reprend ceux de l’année dernière et on recommence. Beaucoup de ces vœux sont restés malheureusement en attente. Pour cette année, je souhaite beaucoup d’amour, de paix, de santé, de vivre ensemble et d’argent, car c’est triste à dire mais chaque jour nous montre que tout ne devient qu’une question d’argent. Que 2023 soit pour tous l’année de la découverte et de spiritualité !»

Shelly Carpayen: «Qu’on réalise que trop, c’est trop»

«L’année 2022 n’a pas vu le ou les coupables du meurtre de Soopramanien Kistnen être trainé(s) en justice ; les scandales d’achat durant le Covid-19 n’ont pas été investigués ; celui du Molnupiravir traîne toujours. Les brutalités policières n’ont résulté qu’en des suspensions avec solde. Et il y en a d’autres encore. La démocratie parlementaire fout le camp chaque semaine. Nous avons fait face à l’Assemblée nationale à un speaker qui a bâillonné, suspendu et expulsé des députés de l’opposition, semaine après semaine, sans que personne ne puisse s’interposer, ni changer les choses. Je souhaite qu’en 2023, les Mauriciens, dans leur ensemble, se ressaisissent et réalisent que trop, c’est trop.»

Lovina Sophie: «Remplissons notre année de belles pages»

«Cette année s’achève pour laisser place à une page blanche que je vous souhaite de remplir de bonheur, de sourire, de joie, de chance, de succès, de richesse et de bien-être. Que 2023 soit votre année, Que le bonheur soit votre allié, Que la richesse soit votre invitée, Que la joie et la prospérité embellissent vos journées. Excellente année à vous, chers lecteurs.»

Florian Lepoigneur: «Combattons l’appauvrissement de la classe moyenne»

«Les riches le seront toujours. Et les pauvres seront toujours aidés. Mais la classe moyenne aura du mal à garder la tête hors de l’eau. En 2023, le gouvernement doit consacrer une série de mesures à redonner le pouvoir d’achat à cette classe sociale qui est la vache à lait de l’État en subissant la hausse des prix du carburant, des taux d’intérêts et la spirale des prix des commodités. On veut arrêter de casquer pour les mauvais investissements et projets faramineux, dont l’argent aurait pu servir à soutenir le pouvoir d’achat des ménages ou arrêter l’hémorragie de la dévaluation de la roupie.»

Laetitia Melidor: «Le verre à moitié plein»

«C’est avec le cœur que j’ai souhaité pour 2022 voir moins de conflits et de souffrances. Or, la réalité a vite écrasé mes fantasmes d’une humanité bienveillante. Pour 2023, je souhaite que chacun puisse trouver cette goutte de bonheur. Trouvez l’allégresse dans la bonne santé, dans un repas chaud, dans une belle journée, dans le sourire d’un être aimé, dans le pardon…Dans un monde où la vie compte plus quand la guerre est aux portes de l’Europe ; et moins quand elle est en Afrique ou au Moyen-Orient ; où les droits humains comptent pour la construction d’un stade, mais pas pour l’achat pétrolier ; où la communauté noire doit encore exiger l’égalité des chances ; où tant de «méritants» propriétaires terriens sont incapables de mieux rémunérer leurs employés ; où les politico endorment encore leur population avec des promesses qu’ils ne peuvent pas tenir ; dans ce mondelà, chaque rire et chaque moment de douceur compte. Appréciez chaque étincelle de plaisir avec courage et clairvoyance.»

Vashish Sookrah: «Unité et solidarité»

«L’année 2022 a été éprouvante pour tous. Que ce soit sur le plan social, économique ou politique. Mon souhait pour 2023 serait de voir une opposition unie, solidaire et qui ensemble aiderait à apporter des changements à notre système. L’inflation, le prix de l’essence, la hausse des produits alimentaires, la dépréciation de la roupie, quoi faire pour soulager le petit et moyen peuple ? Ensemble, souhaitons une amélioration dans la qualité de vie des Mauriciens…»

Vashish Nuckchhed: «Développons une vraie conscience écologique»

«Mon vœu est de voir une île Maurice où prévaudront l’égalité des chances, la méritocratie, la justice sociale, le respect de l’environnement et des valeurs démocratiques ainsi que le renforcement des liens humains autour de nos aspirations communes. Alors, regardonsnous dans nos miroirs intérieurs, travaillons sur nousmêmes pour mettre fin aux préjugés qui nous séparent. J’espère moins de violences, surtout envers les femmes et les enfants. Il est temps aussi de réaliser que nous polluons notre beau pays. Recycler, c’est bien, mais refuser le plastique, c’est mieux. J’espère que nous, Mauriciens, développerons enfin une vraie conscience écologique. Tendons la main aux autres.»

Christine Turenne: «Ensemble pour aller plus loin»

«La pandémie a bouleversé le monde, et il est important, aujourd’hui, que nous n’oublions pas les leçons qu’elle nous a apportées. L’une d’elles est la solidarité. L’être humain n’est pas fait pour vivre isolé, mais en communauté. Puissions-nous mieux nous comprendre, mieux nous accepter et être moins nombrilistes. Qu’en cette nouvelle année, nous sachions ouvrir notre cœur et venir en aide à ceux dans le besoin. Rappelons-nous que seul on va vite, mais ensemble on va loin.»

Hansa Nancoo: «Joie festive… mais prudence»

«Une nouvelle année démarre bientôt avec son grain de folie. Une nouvelle ère que l’on souhaite prospère aussi bien pour le pays que pour toutes les familles. Que la pluie fasse son grand retour pour ne pas avoir à parler de sécheresse dans un pays entouré d’eau ; et que tout un chacun devienne responsable pour que le nombre de drames humains diminue le plus possible. Que cette nouvelle année qui commence soit pleine de joie et de sérénité. Et surtout n’oubliez pas de respecter les gestes barrières durant cette période festive car le Covid-19 guette toujours… Bonne année 2023.»

Vilorsha Armoogum: «Continuons à aimer malgré tout»

«Que cette année 2022 se termine enfin. Trop de chômage, trop d’accidents, trop de guerres, trop de misère partout dans le monde. Mon petit doigt me dit que 2023 sera meilleure. Profitez pleinement de votre famille et continuez à la choyer, à la protéger, en un mot, à l’aimer. Je vous souhaite aussi de croiser beaucoup de personnes gentilles et courtoises, que ce soit au travail, dans la rue, dans les transports en commun, dans les commerces. Bonne et heureuse année 2023 à tous.»

Brinda Venkaya: «You may say I’m a dreamer…»

«Imagine there’s no hatred, it’s easy if you try. No hell amongst us; above us, just pink clouds. Imagine no wrath yielded, and the sky finally sheds its tears. You may say I’m a dreamer, and in drought and wrath we don’t dwell. I hope someday we are no creep, no weirdo, and we finally know what the hell we are doing here. Imagine we don’t err again; all colours and creeds share the country. People living for themselves, and happily shutting their gob. You may say I’m a dreamer, but pain killers can help. I hope someday you’ll join me, and we’ll be wise to take the road less travelled… Ah ah ah ah…»

Patrick St Pierre: «Moins de stress… et plus de sécurité»

«Que la nouvelle année soit moins stressante que les précédentes. Que le coût de la vie soit moins cher. Que les Mauriciens se sentent en sécurité chez eux et sur la route. Que nos députés comprennent qu’ils sont des serviteurs du peuple. Qu’ils comprennent qu’ils sont redevables envers le peuple. Que chaque Mauricien puisse connaître le bonheur. Bonne année 2023.»

Nafiisah Peerbaye: «Justice et vérité pour bâtir l’espoir»

«Presque trois ans que nous faisons face à la pandémie de Covid-19, mais une bonne gestion du judiciaire est à noter avec un calendrier de travail bien établi pour écouter les procès sans pénaliser les accusés. Je souhaite donc que l’aléa judiciaire continue en ce sens avec son objectivation du dossier. À tous les acteurs du monde judiciaire, je tiens à présenter mes meilleurs vœux pour l’année 2023. Et comme l’a dit le Dalaï Lama, ‘I believe in justice and truth, without which there would be no basis for human hope.’ Sur ce, que le judiciaire continue à fonctionner indépendamment en produisant des décisions équitables.»

Iqbal Ahmed Khan: «Relief and stability»

«Wish that 2023 brings a close to the bad year that was 2022. That 2023 brings some measure of relief and stability to a country that for the past three years has been buffeted by one problem after the other. Here’s to wishing for a boring and stable 2023!»

Razeenah Kureeman: «Haro sur les vendeurs de rêves»

«Gérer les bouleversements liés à la pandémie, compléter ma maîtrise et me remettre sur pied financièrement tout en redécouvrant du bonheur à travers mon métier. 2022 fut l’année où je suis passée de la survie au succès. Cependant, un souhait resté inassouvi est d’éviter les sucreries pour perdre ces quelques kilos en trop ! En 2023, je souhaite que nos institutions fonctionnent en toute équité ; que l’on punisse les coupables et cesse de piéger les innocents ; et que nos politiciens cessent de vendre de grands rêves illusoires aux gens et travaillent plutôt pour leur assurer les besoins de base et une vie décente ; car c’est bien pour cela qu’ils sont eux payés.»

Dominique Ferré-Serret: «I have a dream…»

«Je souhaiterais évoluer dans ma nouvelle carrière dans la presse. Apprendre davantage pour restituer davantage et servir davantage l’entreprise, mes collègues et nos lecteurs. Je considère mon travail comme une mission. Au niveau du pays, je souhaiterais que 2023 soit moins difficile économiquement pour la classe moyenne et les démunis. Que le pays soit nettoyé du stress de l’inflation, des scandales et des pratiques douteuses érigées en normes. Qu’il y ait plus d’éthique et de méritocratie à tous les niveaux. Que chacun se sente responsable de son environnement et le protège.»