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Record du monde au stade Anjalay | Il a goûté au «dipin brinzel»: Rushil raconte
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Record du monde au stade Anjalay | Il a goûté au «dipin brinzel»: Rushil raconte
Les repas servis au stade Anjalay mardi sont restés en travers de la gorge de plusieurs collégiens, qui ont dénoncé margoze, pâtissons, courgettes et autres «brinzel» indigestes. Nous avons interrogé l’un d’eux sur cet épisode peu ragoûtant.
Il faisait partie des 6 145 collégiens qui se trouvaient mardi dernier au stade Anjalay, à Belle-Vue, dans le cadre du projet visant à battre le record du monde du drapeau national flottant de la plus grande taille et composé d’éléments humains.
Cet élève de Grade 11 du collège Royal de Curepipe se dit à la fois ému et fier d’avoir contribué à un événement aussi grandiose pour l’île Maurice. «C’était mémorable. Je n’aurais jamais pensé qu’un jour mon pays battrait le record du monde dans un quelconque domaine. C’est chose faite. Même s’il pleuvait, tous les élèves et enseignants qui participaient à cette activité unique en son genre étaient très heureux. Dans l’ensemble, tout s’est bien passé. Nous avons suivi les consignes de la police», explique Rushil en souriant.
Selon cet adolescent de 16 ans, il n’avait jamais assisté aux répétitions, il y a quatre mois. Ce n’est que mardi que les élèves de son collège ont reçu des instructions de la police sur le déroulement de la cérémonie. «Il y a quelques semaines, mon professeur d’éducation physique est venu nous parler de cet événement. Il nous a dit que seuls les étudiants sportifs et en bonne santé sont éligibles pour y participer. Il nous a ensuite prévenus que nous resterions debout pendant des heures sous le soleil ou la pluie...»
Quid de la polémique autour des «dipin brinzel, dipin-diri-margoz», entre autres ? Malgré les critiques qui ont plus sur les réseaux sociaux, Rushil souligne pour sa part qu’il a trouvé le repas ‘comestible’. «Li ti korek dipin-là… Mé pa extra. Mo finn gayn dipin brinzel, enn pom, enn muffin ek enn boutey délo. Mo ti pé gagn fin, monn manz dipin-la vit», confie cet habitant de la ville des Fleurs.
Quid des hoodies ? «Quelques jours avant la cérémonie, mon professeur d’éducation physique nous a dit que nous allions recevoir un hoodie vert gratuit. Et le jour J, on s’est rendu compte que la taille était standard et que sur certains élèves, c’était donc très, trop grand. Hoodie la ti pé bayé lor bann zanfan.» De plus, l’adolescent fait ressortir que l’événement était financé à 100 % par le ministère des Arts et du Patrimoine culturel. Un facteur qui, dit-il, aura permis au stade d’accueillir plus de 6 000 élèves. «Si ti bizin pey pou transpor, manzé ek pull, zamé bann paran ti pou rod dépans zot larzan kar lavi tro ser»,conclut Rushil.
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