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Affaire Saint-Louis: l’enquête piétine
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Affaire Saint-Louis: l’enquête piétine
Pratiquement trois ans depuis l’éclatement de l’affaire Saint-Louis suivi de plusieurs arrestations, les choses stagnent. D’après certains avocats dont les clients ont été arrêtés dans cette affaire, l’ICAC peine à boucler cette enquête. À chaque audience au tribunal, dit-on, les représentants de l’ICAC réclament un délai additionnel à la cour, expliquant qu’ils attendent toujours de nouveaux éléments et des dossiers de l’étranger, et plus particulièrement des autorités danoises, tout en soulignant que ce n’est pas de leur faute, mais que c’est la procédure de la mutual legal assistance qui ralentit l’enquête.
D’ailleurs, il nous revient que face à la lenteur de l’enquête, plusieurs personnes arrêtées ont déposé une motion en cour, demandant au magistrat de rayer les charges provisoires qui pèsent sur elles. Elles sont confiantes que la cour penchera en leur faveur, jugeant que les accusations provisoires contre elles sont anticonstitutionnelles, les privant de certains droits. La cour s’est déjà prononcée dans le cas de Chavansing Dabeedin, actuellement le Renewable Energy and Strategic Projects Manager du Central Electricity Board. Le magistrat Vignesh Ellayah du tribunal de Rose-Hill a rayé l’accusation provisoire qui pesait sur lui en juillet 2022.
Des proches d’Ivan Collendavelloo, l’ancien ministre de l’Énergie, qui a perdu sa place au cabinet après l’éclatement de cette affaire, sont également convaincus que l’ICAC n’aurait rien de solide. Pour l’ancien ministre, sa révocation était due à un morceau de papier qui n’avait aucune valeur.
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