Publicité
Maëta Uppiah, accidentée et morte le 1ᵉʳ-février: son oncle demande à ce que certaines zones d’ombre soient clarifiées
Par
Partager cet article
Maëta Uppiah, accidentée et morte le 1ᵉʳ-février: son oncle demande à ce que certaines zones d’ombre soient clarifiées
En sus d'être attristé par la disparition de sa nièce, Maëta Uppiah, Mario Radegonde estime qu'il y a des zones d'ombre dans l'enquête et réclame des clarifications.
Maëta Uppiah, 42 ans, directrice de marketing, a été victime d’un accident de la route aux petites heures du matin du dimanche 22 janvier. Cette habitante de Flic-en-Flac a succombé à ses blessures, dix jours plus tard, soit le mercredi 1er-Février dans le département des soins intensifs de la Clinique du Nord. Nous nous sommes entretenus avec l’oncle de la victime, qui est affligé par cette soudaine mort de sa nièce. Mario Radegonde la décrit comme quelqu’une qui aimait la vie et qui se battait pour offrir ce qu’il y a de meilleur à sa petite fille de sept ans. Il ajoute que sa nièce venait d’emménager à Flic-en-Flac.
Il raconte qu’elle et lui se sont retrouvés dans la soirée du samedi 21 janvier dans le cadre d’une réunion de famille. «Elle était avec ses cousins et cousines et ils se sont rendus dans un pub à Tamarin pour finir la soirée.»
C’est sur le chemin de retour que le drame s’est produit. Maëta Uppiah était au volant de sa voiture et une cousine était dans la voiture avec elle. Aux alentours de 1h15, elle empruntait la route de RivièreNoire pour rejoindre son domicile à Flic-en-Flac lorsqu’une voiture venant en face et se dirigeant vers Tamarin, a changé de voie, venant rapidement dans sa direction. Cette voiture était suivie par un autre véhicule, roulant à vive allure, et c’est celui-ci qui est entré en collision avec la voiture de Maëta Uppiah quand le conducteur a tenté de doubler la première voiture. Lors de l’impact, les deux véhicules ont été sévèrement endommagés.
Secours
Mario Radegon d e ajoute qu’au départ, on lui a simplement dit que sa nièce avait été victime d’un grave accident. Une fois sur les lieux, d’autres membres de la famille ont porté secours à la jeune femme et à sa cousine. «Les cousins ont aidé pour les sortir de là et elles ont été conduites à la Clinique de l’Occident à Flic-en-Flac. Ils ont aussi sorti le conducteur de la deuxième voiture, un étudiant de 22 ans et sa passagère, qui ont été transférés à l’hôpital Victoria.»
D’après Mario Radegonde, sa nièce a été transférée à la Clinique du Nord à Flic-en-Flac car elle avait eu l’intestin perforé, d’où son admission aux soins intensifs. Il pense que le véhicule a foncé droit sur elle et qu’elle n’a pas eu le temps de réagir.Il ajoute que la santé de sa nièce s’est graduellement détériorée. Elle a eu une attaque et a été paralysée du côté gauche. «Ils ont essayé de l’opérer à nouveau mais elle n’a pas tenu le coup.Son état a empiré en raison d’une infection.Au final, le 1er-février, Maëta a succombé au choc causé par ses multiples blessures.»
Zones d’ombre dans l’enquête
Mario Radegonde met l’accent sur le fait que le chauffeur a doublé une voiture dans un tournant alors qu’il n’y avait pas de ligne blanche. «Les lieux n’ont pas été marqués à la craie après l’accident. Si un passant n’avait pas envoyé une vidéo, personne n’aurait su qu’un accident s’était produit là.» Il dit avoir été choqué par les propos d’un policier qui lui a dit : «‘lalwa prevwar omisid involonter. Sofer là pou gagn zis enn lamann.’ Que l’on clarifie les zones d’ombre au niveau de l’enquête policière.» Par ailleurs selon nos informations, le chauffeur est toujours hospitalisé et il devra répondre d’une accusation d’homicide involontaire.
Publicité
Les plus récents