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Blanchiment allégué: soupçonné d’être un «hawala» pour échapper aux transferts réguliers
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Blanchiment allégué: soupçonné d’être un «hawala» pour échapper aux transferts réguliers
Un homme controversé, qui avait contraint un ministre à la démission il y a deux ans, s’est présenté à l’Independent Commission against Corruption (ICAC), hier matin, au sujet d’une affaire portant sur des allégations de blanchiment d’argent. Les enquêteurs de l’ICAC le soupçonnent d’avoir été hawala, soit comme un intermédiaire, ayant eu des directives d’une compagnie pour le transfert de Rs 3,5 millions à Dubaï.
Le directeur de cette compagnie serait un proche d’un membre du pouvoir. Selon ce système, une personne voulant effectuer un transfert par les canaux officieux va voir un hawala et lui remet l’argent qu’elle souhaite envoyer à l’étranger. Un code lui est transmis. L’expéditeur transmet alors ce mot de passe à celui qui doit recevoir l’argent. Ce dernier va voir l’hawala qui a été en contact avec l’expéditeur. En donnant le mot de passe correct, il reçoit l’argent.
La marge de profit de ces opérateurs se fait sur les commissions qu’ils prennent et qui sont souvent inférieures à celles des circuits officiels et aux taux de change. Dans de rares cas, l’expéditeur peut même offrir des terrains ou d’autres titres de propriété, et l’équivalent en argent est remis à qui de droit à l’autre bout de la chaîne.
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