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Budget 2023-2024: l'opposition dénonce un «budget sans innovation»
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Budget 2023-2024: l'opposition dénonce un «budget sans innovation»
L'opposition parlementaire, à travers les conférences de presse respectives des partis, a dénoncé un budget «populiste», «sans innovation» et qui ne prend pas en considération les attentes des Mauriciens.
Xavier Duval a avancé que le ministre des Finances est «en panne» et qu'il n'y a aucune mesure qui redonne confiance dans les institutions. Il a aussi dénoncé le fait qu'il n'y a rien de prévu pour les 3 000 élèves qui n'ont pas réussi les examens de l'Extended Programme et pas de mesures qui adressent efficacement le problème de l'inflation. Quant à l'augmentation de la pension de vieillesse, il estime que la pilule sera amère car les personnes âgées s'attendaient à Rs 13 500, mais n'ont eu qu'une petite augmentation.
Quant au PTr, Arvin Boolell a dénoncé un «budget de bas étage au service de l'autocratie». Il a expliqué qu'il n'y a pas de relance de l'économie et qu'aucune amélioration des secteurs clés, comme le port, n'a été annoncée. Patrick Assirvaden, lui, a parlé d'un budget «indécent» car il n'y a aucune mesure pour contrôler les prix. «Je m'attendais à des mesures pour contrôler le prix des médicaments, ou des matériaux de construction» a-t-il déclaré. Quant à Shakeel Mohamed, il a avancé que le salaire minimum proposé ne sera pas suffisant pour rattraper la destruction du pouvoir d'achat.
Paul Bérenger a fait savoir qu'il y a des mesures, mais que le gouvernement a de la marge pour faire plus, surtout pour ceux au bas de l'échelle et les pensionnaires. «Pour cette année financière, le gouvernement a collecté Rs 87 milliards de TVA. Pour la prochaine année, la somme atteindra Rs 104 milliards. Donc, le gouvernement pouvait faire plus.» Il a dénoncé le «simagrée» d'énumérer des listes interminables d'endroits.
Quant à Nando Bodha, il a lui aussi dénoncé un budget politique qui manque de réforme. «Je n'ai jamais vu un budget qui traverse un secteur sans donner les détails» a-t-il dit. Selon lui, plusieurs secteurs, comme l'éducation, la santé et l'économie bleue, ont été exclus du discours.
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